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5 mai 2022 4 05 /05 /mai /2022 05:15
Marché horreur

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4 mai 2022 3 04 /05 /mai /2022 05:23
Hello les blogos ! Zing Boum la blogose !

 

A un moment donné, ou de façon concise, à ‘ment donné, faut arrêter.

Il y a des choses certes immuables ou admirables que l’on se doit pourtant d’abandonner. Elles ne sont soit plus attractives, soit dépassées, soit n’attirent plus qu’un nombre menu, soit chimériques ou abstraites, vaines ou superflues, sinon à ce point inconstantes qu’elles dussent être éphémères. Des histoires d’amour qui finissent mal à l’éducation à coups de ceinturon, en passant par le « 7 jours sur sept » ou le « 24H/24 », il faut pouvoir arrêter. Plus que pouvoir, c’est une exigence.

De même pour une vieille amertume, rongeuse de tripes, il faut être en mesure de rompre son emprise et d’enterrer toute rancœur.

Pourtant, il y a bien des choses dont on connaît l’aberration et qui continuent de nous pourrir l’existence, comme la connerie, dès lors la tâche semble inattingible, mais néanmoins, à ‘ment donné, faut arrêter.  Vaine besogne mais indispensable. Tout comme le combat vital pour la survie de l’humanité sur Terre,  moins les cons, l’iPhone, le surimi ou le retour de Manuel Valls. Faut arrêter.

Ici, en nos régions rurales, quand les beaux jours s’en viennent, il y a certaines choses dont il faudrait qu’elles disparussent fissa. (Je ne suis pas sûr du subjonctif imparfait mais il est doux de l’ouïr.)

En dehors du glyphosate, de l’érosion du service public, des clébards qui Wouaf Wouaf toute la journée à un mulot passant et la hausse des prix sur des maisons de merde pour des rustres aisés, il y a deux choses dont j’aimerais acter l’extinction ad vitam aeternam.

Premièrement, le bal musette. Je parle du bal musette des fêtes de village, tous deux modestes. Tout d’abord, celles et ceux qui en sont les adeptes sont plus proches du pourrissement que du bourgeon alerte, ils claudiquent des rotules, claquent du dentier à un fox-trot sémillant, se déhanchent la rotule sur un boléro pas même de Ravel et qui n’a pas passé une nuit dans une salle éclairée au néon ne sait pas ce que souffrir est. De plus, les musiciennes et musiciens, aussi vétustes que les boiteux séniles, ne font plus aussi aisément la différence entre un « la » miné et un « do » courbé, éructent plus qu’ils ne soufflent dans des trompettes que trop aiguës et portent des tenues version chipolatas Lidl que n’auraient pas reniés les Deschiens. Je suis un peu dur ? J’en suis très loin. Non, il faudrait, pour le bien-être des oreilles et des cavités glénoïdes, plus qu’un bal musette, le bal de guinguette. Celui des bords de Marne, avec poulbotes et gavroches, casquette Gabin et robe Viviane Romance, où l’on entendrait « Le P’tit Bal du Samedi Soir » du sieur Renaud ou « Ce P’tit Air Là » de Bourvil, voire les Négresses vertes ou Arno dans sa version des « Filles du bord de mer ». Les jeunes et vieux à nouveau et enfin réunis autour d’une bibine accorte.

Deuxièmement, les vides greniers. Alors en gros, depuis qu’ils sont devenus populaires, tout ce qui pouvait être digne d’intérêt a été vendu, survendu et adjugé honteusement dans des prix défiant l’honnêteté. Il ne reste plus que des merdes infâmes et des saletés breneuses que beaucoup de déchetteries refusent. Alors, stop, fini, basta.

Organisatrices et organisateurs, soyez originales et aux, organisez des vides cerveaux, des vides poches, des vides bouteilles, des vides politiques ou bien des passages à vide afin de se ressourcer.

Il est temps.

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4 mai 2022 3 04 /05 /mai /2022 05:23
Vide néant

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4 mai 2022 3 04 /05 /mai /2022 05:22
Générations

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4 mai 2022 3 04 /05 /mai /2022 05:22
Musique !!!

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3 mai 2022 2 03 /05 /mai /2022 04:57
Hello les blogos ! Hein quoi la blogose ?

 

Notre monde actuel, résultant de l’ingénierie humaine et de la folie financière, fait tout ce qu’il peut pour larguer les derniers brontosaures encore en vie et soucieux quelque peu d’animer leur esprit avant le grand silence.

Le virtuel enterre chaque jour un peu plus le réel, l’obsolescence se programme, les Internet, Smartphone, 5G font la pluie et le vent dans un désert d’abstraction numérique, le QI de Marlène Schiappa a remplacé celui de Victor Hugo sur les bancs de l’Assemblée Nationale, pour palier à la désertification médicale on implante des cabines de télémédecine, les voitures électriques sont propres et le film « Robocop » n’est plus considéré comme un film d’anticipation.

Et les brontosaures de brouter un abîme de verdure rouge carmin E120 25G.

Et voilà désormais le NFT.

Accrochez-vous.

Je m’adresse essentiellement aux diplodocidés de la période jurassique.

C’est quoi le NFT ? Alors, le NFT, Non-Fungible Token, est donc un jeton non-fongible, jeton unique 100% virtuel (ou version numérique de quelque chose qui existe dans le monde réel) qui est émis sur le « blockchain », majoritairement « Ethereum », et directement transférable entre deux personnes. Ça va les dinos ?

Bon, afin de préciser ce qu’est le NFT par l’exemple, prenons le cas de l’Art, qui à chaque moment dépasse l’entendement et l’ineptie, avec l’œuvre de Beeple « Everydays : the Firts 5000 Days ». Une œuvre numérique, crypto-numérique, faite d’un amoncellement d’images patchwork, en gros d’une créativité proche du néant, qui ne peut être donc ni remplacée par quelque chose d’autre, ni représentée publiquement puisque associée à un identifiant unique et vendue 63.9 millions de dollars aux enchères. Ça va toujours les vioques ?

Ainsi, coucou Elon Musk, le tout premier tweet du fondateur Jack Dorsey, fondateur de Twitter, un NFT pour le coup très peu artistique, s’est vendu pour plus de 2.5 millions de dollars. Le tweet ? « just setting up my twttr », « je crée mon compte twttr ». 125 000 dollars la lettre.

Ça va encore les gothiques ? Encore une couche et après j’arrête.

Et hier, Yuga Labs, créateur de la collection NFT Bored Ape yacht Club, j’en peux plus, a réussi à vendre pour 320 millions de dollars de parcelles dans son futur métavers. Alors « futur métavers », c’est quelque chose. Déjà « métavers », c’est du virtuel, ça n’existe pas donc, et quand « métavers » est associé à « futur », c’est que, ce qui n’existe pas et n’existera jamais, n’a pas été encore inventé. Vous suivez ? Dès lors, des personnes de chair et d’os, encore que, ont acheté des terrains, peuplés d’avatar en 3D, dans un métavers à venir.

Moi, j’adoooore ce monde !

Et l’on parle alors de « réalité augmentée ».

Il est temps qu’ça baisse !

Ou qu’ça baise !

A voir…

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3 mai 2022 2 03 /05 /mai /2022 04:56
Pause de pose

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3 mai 2022 2 03 /05 /mai /2022 04:56
Cornegidouille !

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3 mai 2022 2 03 /05 /mai /2022 04:55
C'est un cygne !

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2 mai 2022 1 02 /05 /mai /2022 07:05
Hello les blogos ! Vingt si la blogose !

 

Le 2 mai 1519 à Amboise, alors qu’il se remet difficilement du défilé du 1er mai, Léonard de Vinci meurt d’un accident vasculaire cérébral sans que la police y soit pour quelque chose.

Léonard de Vinci. Evoquez ce nom et tout de suite le mot « génie » y sera allié. Suivi il est vrai des termes « révolutionnaire », « visionnaire », « polymathe », « universel », « divin », enfin bref, autant de signifiants que l’on pourrait souhaiter à Nadine Morano si jamais elle pouvait fermer sa gueule.

Et le « génie » de Léonard est très largement associé en premier temps à sa peinture, qu’il considérait comme au-dessus de tous les arts. Perspective, anatomie, géométrie, sfumato, maîtrise du dessin, du clair-obscur, du modelé, Léonard dépasse tous les peintres de la Renaissance d’un poil de pinceau. Poil dit « de martre » tiré de la queue d’un vison de Sibérie, autrefois appelé martre de Kolinsky, vison qui nous rappelle ô combien le Covid lui doit un profond ex-voto universel et respectueux.

Et pourtant. Car contrairement à bien des peintres, Léonard de Vinci n’a en fait peint qu’une dizaine de tableaux, dont on est à peu près sûr qu’il en soit l’auteur plein et entier, plus une autre dizaine dont l’appellation précise « attribution à Léonard admise » ou « attribution à Léonard généralement acceptée ». De quoi susciter bien des palabres dont le fameux « Salvator Mundi » acheté 400 millions d’euros par Mohammed ben Salmane Al Saoud, amateur de journaliste version sushi.

Une dizaine de tableaux. Seulement, serais-je tenté de dire si jamais je n’étais que goujat.

Cependant, son « génie » est universel, son nom est connu et reconnu, son talent est authentique et indubitable, bref, Léonard de Vinci est l’absolu sylphe de cet art majeur qu’est la peinture.

Un peu comme ces artistes-auteurs dont la production parcimonieuse frise l’indolence, sinon la perspicacité quant à leur « génie » dont il ne faudrait abuser par peur de médiocrité.

Henri Fournier écrit un seul livre, « Le grand Meaulnes », de même Salinger avec « L’attrape-cœurs », Charlotte Brontë, « Jane Eyre », ou « La conjuration des imbéciles » de John Kennedy Toole. Bon, la plupart sont morts jeunes, suicide ou guerre, mais bon, un seul bouquin et un talent notoire.

A l’avenant, Charles Laughton réalise un seul film « La nuit du chasseur » et c’est un chef-d’œuvre absolu.

Comme quoi, le « génie » et le talent, le génie est surnaturel, le talent n’est que du travail, n’ont que faire de la productivité et du nombre.

Une allégorie de notre monde capitaliste ?

Euh…

 

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