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2 septembre 2022 5 02 /09 /septembre /2022 04:17

Hello les blogos ! Sweet Sweet Fanta Diallo Hou Hou la blogose !

 

Quelle joie ! Quelle ivresse !

Chaque année, durant un temps formel, mon allégresse est pleine et entière. Il se trouve que celle-ci correspond à la rentrée scolaire. Cela doit être dû au fait que mon gosse, malgré un amour indéfectible, rejoint les bancs de sa classe et de ce fait s’absente de la maison, me laissant enfin seul et libre de mon temps. C’est comme ça. On a beau être un parent, certes divorcé, et aimant sa progéniture avec passion, on ne peut nier que la période scolaire a de sérieux atouts et notamment celui de cette absence dudit gosse. Ainsi, ce dernier est à l’école quand moi je fais l’école buissonnière.

Cette année, néanmoins, certaines discordances sont venues ternir la joie présupposée. Tout d’abord, par manque de chauffeur de bus, il a fallu, avec l’aide des autres parents d’élèves, imaginer un covoiturage permettant l’accompagnement des enfants respectifs du village à l’école lointaine. Je ne sais pas si vous avez déjà assisté à une réunion parentale mais on croirait participer à une foire d’empoigne chaotique à l’amicale des chasseurs à la glu dans une assemblée de la LPO. Bref. Ça a été épouvantable, batailles mesquines d’horaires, tensions financières sur la mutualisation des dépenses énergétiques avec la hausse de l’essence, affrontement entre celles et ceux qui prônaient la voiture électrique et celles et ceux qui étaient pauvres, et, quand enfin nous nous sommes entendus, je me suis laissé emporter contre une mère isolée avec ses trois gosses qui ne voulait pas collectiviser les moyens, légèrement ramollie de la couenne encéphalique, pour ne pas dire connasse, lorsque je me suis aperçu qu’elle était la nouvelle professeure de mathématiques et professeure principale du collège après quatre jours de formation. J’en ai conclu que mon fils allait pâtir cette année de mes emportements et que Pap Ndiaye devrait d’ici peu rejoindre les rangs des écrivaines et vains qui nous tarabustent l’occiput en cette rentrée littéraire.

Puis ce fut la question écologique. Alors que l’accord de ladite question sur l’avantage de la voiture électrique était finalisé, les pauvres avaient fini par culpabiliser et surtout fermer leur gueule, on en est venu à parler de la cantine, des affaires scolaires écoresponsables et du temps qu’il fait et qu’il fera cet hiver. Je ne vous dis pas le bataclan, pardon, le bordel. Ils y en avaient qui réclamaient du bio et des légumes, quand les pauvres estimaient que la viande était majeure et surtout abordable, d’autres demandaient que les enfants en possession de cartables en plastique ne puissent être en contact avec leurs enfants allergiques au gluten, certaines requéraient le port du masque et je fis même une proposition, en prévision des pluies hivernales et hypothétiques, de parquer les enfants sous le préau de l’ancienne école publique, désormais mairie-bar dominical, quand nous apprîmes que la fameuse connasse, pardon, la nouvelle professeure de mathématiques habitait au-dessus du préau et qu’elle n’avait nullement l’intention de se fader le tintamarre matutinal quand celle-ci serait en grève.

J’ai pris donc la décision de vendre mon gosse et de voter enfin à droite.

Quitte à ce que ce soit la fin, autant qu’elle fût hâtive.

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2 septembre 2022 5 02 /09 /septembre /2022 04:17
Vacances abondantes

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2 septembre 2022 5 02 /09 /septembre /2022 04:16
En province

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2 septembre 2022 5 02 /09 /septembre /2022 04:16
C'est la lutte vraiment finale

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1 septembre 2022 4 01 /09 /septembre /2022 06:00

Hello les blogos ! Hmmm ma biche la blogose !

 

Un an après que le cinéma fut créé, André Hunebelle, opportuniste Meudonnais, profite du 1er septembre 1896 pour naître.

André Hunebelle, je m’adresse aux moins de vingt ans et possiblement au même nombre de neurones, est un réalisateur français qui, encore aujourd’hui, est considéré comme « l’un des réalisateurs ayant connu le plus de succès. »

Après avoir été maître verrier, avec prospérité, il débute dès l’âge de quarante ans dans le cinéma en devenant producteur. Amateur de pastilles, il produit ainsi un film dans la France de Vichy, « Feu sacré », avec Viviane Romance. Nullement inquiété par le politiquement correct assez peu en vogue à l’époque, il passe enfin à la réalisation en 1948 avec son tout premier film, « Métiers de fous », qu’il retournera en 1978 dans une nouvelle version sous le titre « ça fait tilt », son dernier film. La boucle est bouclée.

André Hunebelle, selon la définition très miséricordieuse de François Truffaut et la « Nouvelle Vague », est jugé comme un sympathique faiseur d’images, sans aucun génie, ni virtuosité, un aimable manufacturier de pellicules dans un cinéma de genres propre à distraire, horrible injure selon François, des bouffeurs de foin sans dents. Ce fameux-fumeux cinéma dit de « quartier », lié à une époque révolue, quand pas moins de « 400 millions de spectateurs annuels se pressaient aux guichets. » Le cinéma de papa qu’il fallait honnir pour mieux s’émoustiller le bourgeon dans un vide interstellaire de ce bon-goût-comme-il-faut cher aux nantis du ciboulot.

Il est entre autres en effet le réalisateur des films de cape et d’épée, « en sachant tirer pari d’une tradition du roman populaire » de Alexandre Dumas à Paul Fléval, « Le Bossu », « Le Capitan » et « Les trois mousquetaires » où apparaîtront Jean Marais et Bourvil. Puis, il « casse la baraque » en réalisant la trilogie des « Fantômas » avec Louis de Funès, qu’il fera débuter dans « Taxi, roulotte et corrida », et le toujours sémillant Jean Marais qui, anecdote truculente, savait imiter le coq tôt dans lequel il rentrait tous les soirs. Enfin, il fut « l’inventeur » des OSS 117, personnage james-bondien de Jean Bruce, que Jean Dujardin jouera à son tour soixante ans plus tard.

33 films en trente ans de carrière. Plus de 84 millions de spectateurs seulement en France et au cinoche. Chapeau bas.

Notons qu’il réalisa également « Mission à Tanger », le tout premier film du dialoguiste Michel Audiard, qu’il dirigea Michel Simon dans « Monsieur taxi », qu’il composa des castings de prestige avec Pierre Brasseur, Raymond Pellegrin, François Perrier, Corinne Marchand, Annie Girardot, Gaby Morlay, Jean Louis Barrault et Claude Jade,  et qu’il dirigea en 1974 les Charlots dans « Les quatre Charlots mousquetaires », qui fut tourné au château de Culan, dans le Cher, château ayant appartenu à l’amiral de Culant dont le général De Gaule était l’un des descendants et qu’il lui permit de prononcer un discours teinté de malice dont je transcris le début, alors qu’il passait une nuit en visite à Saint-Amand-Montrond après la guerre : « …en tant que petit-fils de Culant, que fils de Culant et en tant Culant moi-même… »

Ainsi, saluons en ce 1er septembre, André Hunebelle.

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1 septembre 2022 4 01 /09 /septembre /2022 05:59
Barbecue viril

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1 septembre 2022 4 01 /09 /septembre /2022 05:59
Pénurie

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1 septembre 2022 4 01 /09 /septembre /2022 05:58
L'avenir

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31 août 2022 3 31 /08 /août /2022 05:17

Hello les blogos ! Basta la blogose !

 

Allez, salut août !

Salut à toi bel enfoiré. Salut à toi ignoble mois de merde. Non seulement tu es muy caliente, et pas du côté sexuel, voire violemment incandescent, mais, qui plus est, tu es inutile. Oui, inutile. Oh tu peux faire la moue et t’irriter la caudale mais je persiste, tu es inutile. Rien en ton règne n’est opportun, ni fructueux. Tu sèches les fruits, rends les mûres émaciées, brunies les fruits à pépins, assainies les rus et lacs, surchauffes les eaux et tu brûles le feuillage plus du tout alerte des arbres qui se projettent ainsi vers l’automne malade cher à Apollinaire. Tu as aussi l’audace de créer, alors que la sécheresse sévit, de mortifères orages plus violents qu’un Didier Lallement face à un gilet jaune, Lallement, dont le nom fleure bon les blagues racistes des poilus morts pour le capital, heureusement à ce jour déchu et espérons-le prochainement en vacances dans le Gers. J’aimerais bien lui tartiner la gueule de graisse de canard aviaire et l’attacher nu en plein cagnard à un poteau cerné de fourmilières. À l’ancienne, comme son cerveau anémié.

Mais revenons à août. Tu me fais chier de tant être si néant. Après les orages, tu crées également un acarien, de la famille des Trombiculidés, c’est dire l’infamie, le très pervers aoûtat. Alors celui-là, tout comme toi, cumule les plus belles tares de la biodiversité de merde de mes couilles rabattues et semble-t-il invalides, sournoiserie, méchanceté et perfidie. Le pompon. Et après toutes ses joyeusetés sadiques, tu as en ton sein les plus nuls et pitoyables estivants dont l’humanité peut s’honorer. Fangeux, bêtes, grotesques et parés d’habits plus disgracieux qu’un string en laine dans un cul porcin. Et Dieu sait si j’aime les culs mafflus mais bon.

Et si l’on peut également souligner combien tes saintes et saints en tes trente et un jours sont inénarrables et ubuesques, Monique ta mère, Sabine dans l’huile et Assomption, tu as à l’avenant suscité un dicton qui reste à ce jour le plus con des dictons populaires. « Au mois d’août, femmes, retirez-vous » Ce qui est effectivement con mais matériellement vrai.

Je te hais.

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31 août 2022 3 31 /08 /août /2022 05:16
Gorbatchev

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