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15 décembre 2021 3 15 /12 /décembre /2021 08:17

Hello les blogos ! Miam Miam la blogose !

 

Ce matin, alors que je cherchais à parfaire ma compréhension sur la dette publique française, je peux désormais faire chier mes contemporains lors des repas de fin d’année en dispensant quelques maximes ostensibles, et donc chiantes, je me suis livré à une navigation exhaustive sur YouTube afin d’ouïr Salomé Saqué dans Blast, le média du souffle de l’info.

J’ouvre la page YouTube et une petite animation, en haut à gauche, attire mon attention. Tiens, me dis-je, quel est donc ce graphique animé qui titille ainsi ma prunelle ? Je vois un nombre improbable, un 1 suivi d’innombrables zéros, et qui scintille tel un sapin de Noël. Je clique dessus et voilà ce que je lis : « YouTube célèbre mille milliards de vues de contenus Minecraft. »

Il y a des jours comme ça où ma raison implose. Et je souligne à dessein ce verbe intransitif. A savoir que l’implosion est l’inverse de l’explosion, elle se produit « lorsque la pression externe à un objet est plus grande que celle à l’intérieur et que cette différence est assez grande pour briser la résistance mécanique de ce dernier. » En clair, mon impénétrabilité trouve un point de rupture et mes neurones sont projetés comme des spermatozoïdes et rebondissent à l’infini dans ma boîte crânienne.

« Mille milliards de vues ». Je ne sais pas ce que cela représente. J’avais déjà tenté lors d’une chronique précédente d’évaluer la différence entre un million et un milliard, mais là, mille milliards, j’abandonne. C’est au-dessus de mes forces, au-delà de mes capacités intellectuelles. Quand je pense à mes « 46 » vues sur mon blog, L’almanachronique, je me sens une bouse sèche de blatte face à l’égo morbide d’Elon Musk. Et si je prends encore et toujours Elon Musk comme modèle putride, c’est que sa fortune personnelle, de 288.6 milliards de dollars, engendre chez moi un abîme de paralysie encéphalique.

Donc, après ma catalepsie du bulbe face aux mille milliards de vues, je me confronte alors à ce mot « Minecraft ». Tiens, me redis-je, quel est donc cet inconnu anglicisme qui suscite autant de vues ? Un nouveau variant ? Une société pharmaceutique aux revenus guerriers négligeables ? Une peroxydée de la foufoune, influenceuse au Qatar ? Que nenni. Mon doudou Wikipédia m’informe que « Minecraft est un jeu vidéo de type aventure ‘bac à sable’ (construction complètement libre), un univers composé de voxels et généré aléatoirement, qui intègre un système d’artisanat axé sur l’exploitation puis la transformation de ressources naturelles. »

Je ne vous raconte pas la tronche de l’abîme dans lequel je me délite alors. « Bac à sable » ? « Voxels » ? Je continue la lecture de la fiche Wikipédia et, là, je tombe sur des vocables plus abscons que ma dernière dépression sexuelle. « Stack », « Ender dragon », « Biomes », « Piglins zombifiés ou « Ghasts », « Obsidienne », « Redstone » et « ATH » que l’on précise avec des guillemets comme étant « HUD ».

Mort cérébrale définitive.

Je suis perdu, me sens vieux et obsolète, surtout dépassé, inapte à ce monde contemporain, totalement ignare et croûton, bon à jeter dans un cul-de-basse-fosse avec un « piglin zombifié » comme camarade.

« Piuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu… »

Je vais aller me balader et chier dans la nature, en espérant qu’un rouge-gorge vienne me reluquer la croupe, manière de me pitonner les arpions en cette Terre de moins en moins nourricière.

On verra bien.

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15 décembre 2021 3 15 /12 /décembre /2021 08:16
Man of the year

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15 décembre 2021 3 15 /12 /décembre /2021 08:16
Il faut sauver Noël

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15 décembre 2021 3 15 /12 /décembre /2021 08:14
Histoire d'eau

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14 décembre 2021 2 14 /12 /décembre /2021 06:47

Hello les blogos ! Gingle belle la blogose !

 

En exclusivité, l’interview d’Emmanuel Macron, le bilan du quinquennat :

« … je sais bien que mes deux premières mesures ont pu susciter quelques impénétrabilités chez mes concitoyens relativement chafouins, sinon incrédules. Certes, l’abrogation de l’ISF et la baisse laconique des APL pouvaient faire craindre un quinquennat autocratique et péremptoire, voire unilatéral. Certes. Mais veuillez m’accorder tout de même une intelligence visionnaire sur notre monde si complexe dont les tenants et aboutissants sont si hermétiques qu’ils en paraissent cabalistiques. D’où ces premières mesures impératives dans un esprit contingent d’ordonnance impérieuse. Il fallait de la simplicité et de la clarté. En tenant compte d’une croissance exponentielle de la dépense publique et de l’immuabilité contraignante du remboursement de la dette de l’état, indexées sur le tiers payant de la décode du crédit inflationniste, je ne pouvais qu’adopter des mesures canoniques exigées par la factualité de la réité incontournable. En clair, le ruissellement par le haut et non la rétention par la fange. Que m’aurait-on dit si j’avais misé sur le prosaïsme infécond de l’indigence populaire, inapte à traverser l’asphalte, pour garantir un avenir digne à notre nation irréfragablement libérale ? La conscience que j’ai d’un chef d’État, son rôle omnipotent, ses responsabilités altières, ne pouvaient me détourner de mon imputabilité républicaine. Je ne pouvais me le permettre. Or, que s’est-il passé ? Et je vous remercie de me contraindre à plus de transparence et d’intelligibilité. Notre nation n’a jamais, depuis vingt ans, été aussi performante, solide et infrangible. Regardez l’Érythrée. Un pays en tout point égal au nôtre. Son PIB de 243 milliards de dollars est vingt fois moins important que le PIB français alors que sa population est sept fois supérieure. Que nous disent ces chiffres ? D’une part, qu’on a eu raison de leur vendre des armes par le biais des Émirats arabes unis, notre économie en dépend, et que d’autre part il faut continuer nos réformes, dont celle de la retraite par répartition du clitoris sur la verge. Je crois que c’est clair.

- Bien évidemment et les français en sont conscients. Mais êtes-vous candidat à la présidentielle ?

- Je ne crois pas que le temps que nous vivons en ce moment, un temps de guerre, soit le plus pertinent et exorable à ces choses bien futiles… »

 

Et le rouge-gorge de chanter « La Carmagnole » au blob monocellulaire peu avenant.

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14 décembre 2021 2 14 /12 /décembre /2021 06:47
ISF Gate

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14 décembre 2021 2 14 /12 /décembre /2021 06:46
A l'eau

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14 décembre 2021 2 14 /12 /décembre /2021 06:46
Train de nuit

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13 décembre 2021 1 13 /12 /décembre /2021 07:12

Hello les blogos ! Holà lalala la blogose !

 

Le 13 décembre 1920 à Bonn, Hans Riegel, confiseur de son état et allemand de naissance, fonde une société qui va révolutionner le monde zélé des mandibules et des papilles bourgeonnantes : Haribo.

Haribo macht Kinder froh, und Erawachsene ebenso ! ou plus communément admis : Haribo, c’est beau la vie, pour les grands et les petits !

Ce 13 décembre 1920 en effet, Hans Rieger, muni d’un sac de sucre, d’un chaudron en cuivre, d’une plaque de marbre, d’un tabouret, d’un four à briques et d’un rouleau, après avoir employé sa propre femme comme ouvrière, faut pas déconner, crée sa toute première production en inventant le Tanzbär qui deviendra plus tard l’« Ours d’Or », un bonbon gélifié en forme d’ourson. Succès immédiat, les dentistes se frottent les mains et les promoteurs de piscines inutiles les scrotums.

Plus tard, Hans Rieger, convoitant une piscine bien plus volumineuse avant de convoiter une femme bien plus jeune à la poitrine du même acabit que la dite piscine, décide, dans l’intention de produire plus pour engranger plus plus, de changer sa recette en y ajoutant deux trois choses anodines, comme du citrate de sodium, des arômes, de la cire de carnauba et des colorants jolis avec des noms coquets : le jaune de quinoléine, E104, le jaune orangé sunset, E110, l’azorubine, E122, le Ponceau 4R, E124, le rouge allura AC, E129, le bleu patenté V, E131 et le charbon actif, E153.

Fort de cette évolution inédite, Haribo crée alors la Fraise Tagada stoin stoin, qui connaît un succès en France avec pas moins d’un milliard d’unités par an, le Car en Sac, piqué à l’usine Car à Uzès, le Dragibus, les Floppie’s, le Croco, le Flower Power, le Happy Cola, puis les bonbons acides, le haribo Pik, le Brazil Pik et le terrible Monster Pik, qui vous fait ressembler inévitablement à un chinois en pleine colique dans les près.

Jean-Philippe André, le patron d’Haribo France, le 16/09/2021 sur BFM Business, c’est dire le prestige, interrogé sur ses ambitions gélatineuses en pleine période de pénurie de matières premières et de mains d’œuvres, plaide « pour une répercussion de l’inflation sur les prix des distributeurs » qui, et ce sans rire, permettrait de mieux payer en amont les agriculteurs, à force ils vont finir par être millionnaires, et d’élaborer, sic, « des produits de qualité. »

Haribo, c’est beau la vie, pour les p’tits et les petits…

Vite une tagada !

Stoin stoin !

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13 décembre 2021 1 13 /12 /décembre /2021 07:11
Il faut sauver Noël

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