L'almanachronique

Hello les blogos ! Toutto va bene la blogose !

Lettre ouverte au Père Noël :

Cher Père Noël,

je ne suis certes plus un enfant, seules mes utopies pourraient témoigner de cet état singulier et désormais lointain, mais je me permets néanmoins de prendre ma plume pour t’adresser cette missive qui je l’espère trouvera un écho favorable. Ô je te rassure, je ne te commanderais pas de cadeaux superflus ou high-tech, ni l’intégrale d’Angèle, je ne suis pas sourd, ni un Wonderbox « Vol en montgolfière » autour de Lille à 179.90 euros. Que nenni. Autour de Lille, l’amère est partout.

A l’instar d’un inventaire à la Prévert, dont la naïveté et l’ingénuité ne t’ébranleront pas outre mesure, je sollicite de ta part, mon très cher Père Noël, et ce pour l’année à venir, une licorne à la guimauve, un naturopathe du gras, une corne d’abondance nucléaire, un hippopotame à cou de girafe, une croissance communiste, un film sans Virgine Efira, une balançoire en fleurs, une échelle haute et un nuage-lit, une couette en reblochon, un confinement éternel, un temps perdu retrouvé, une radio 100% Beatles, une couleur nouvelle, un chiffre avant le zéro, un vaccin contre les crottes de nez, un passe-Sagittaire, un hérisson bleu, un troisième œil, des archives du futur, une île mystérieuse, une cinquième saison, une hulotte-papillon, un raton laveur de slip, un jardin à l’armoricaine et un homard à la française, un geste barrière de corail, un jeu de maux, un orgasme pérenne, un conte à dormir allongé, une âme légère, une blanquette trois veaux, une pizza marseillaise, un cul à portée de main, une plage bordée de chênes, des rêves felliniens, un infini éphémère, des étoiles dans tes yeux, un café et l’addition.

Je te prie, dans l’attente d’une écoute propice, d’agréer l’assurance de mes vœux distingués et l’expression de mes sincères considérations.

Have a lovely day.

Moi

Hello les blogos ! J’t’aime bien Lili vers la blogose !

Journée longue, nuit courte, c’est l’hiver.

Comment, en même temps et dès lors, profiter de ce jour atypique et de cette nuit singulière ?

Ploum Ploum !

Le jour du 21 :

Levez vous vivant, petit-déjeunez selon l’axiome de Curnonsky : « Le plus grand principe de toute vraie cuisine, c’est que les choses aient le goût de ce qu’elles sont. », chiez avant de prendre votre douche, allez bosser en méditant un autre axiome, celui-ci de Karl Marx : « Le domaine de la liberté commence là où s’arrête le travail déterminé par la nécessité. », ne pleurez pas, toussez dans le RER dans le muscle poplité de votre jambe, effet garanti, vaccinez-vous ou achetez des actions Pfizer, mûrissez vos prochaines agapes, commandez du champagne si je suis de vos amis, envoyez, pour rire gras façon XXème siècle, des colis foie gras aux végans, sans passer par Amazon, googlisez la définition « Liberté » et plutôt sur le site CRISCO, demandez une augmentation pour becqueter bio, achetez des fleurs ou volez-les, souriez même masquée-é, évitez tout débat sur « Iel », sortez des villes et humez la campagne, videz votre congélateur et lisez « L’hiver » de Bernard Clavel.

Le soir du 21 :

Revoyez les films des années 60/70, évitez Netflix, grignotez gras et buvez dodu, couettez-vous et baisez. Sinon, masturbez-vous selon le principe de Woody Allen : « La masturbation, c’est faire l’amour avec quelqu’un qu’on aime… »