Hello les blogos ! Gingle belle gingle belle la blogose !
Hello les blogos ! Grasse Grasse la blogose !
Ce matin, 04h02, je me lève et mon bout skull. Je replie ma couette léopard, époussette mon oreiller chinchilla et convie mes dulcinées au nombre de trois à reprendre le travail. Elles sont réfugiées islandaises et brodent pour moi d’adorables moufles en poil de phoque pour un marché de Noël. Elles sont superbes. Les moufles, pas les islandaises qui, elles, sont radieuses mais fraîches.
Je lance le café, pas trop loin, et active ma radio. C’est une émission de la playlist de la nuit et celle-ci parle de raclette. Pourquoi pas, aux aubes, ça revigore et stimule les papilles-neurones.
Et tout d’un coup, après quelques conseils gourmands, l’un des convives sollicite l’animateur-chef-cuistot en lui priant de lui enseigner des suggestions pour une raclette moins grasse et plus légère.
Voici ma propre réponse.
Légère et peu grasse.
Ploum Ploum !
Inepte connard et crétin des Alpes, que je pourrais aisément pluraliser, après ta mort à ce point désirée et prompte, j’aimerais que tu te tusses à jamais et que les dernières ondes sur lesquelles tu puisses t’exprimer soient celles de ton ultime râle. Tu es non seulement sot mais plus encore funeste. Car demander à une raclette qu’elle fût plus légère et moins grasse, c’est demander à un cochon de faire du maigre, aux socialistes d’être de gauche, à Véran d’être moins variant et à l’intelligence commune de hausser son niveau. C’est l’absurdité qui veut se faire plus grosse que l’insanité. Et crois-moi, avec ce genre de suggestion, tu dépasseras tout entendement et probablement avec brio.
Tu es le degré zéro du génie des alpages et comme le disait Léo Ferré dans la chanson « Franco la muerte » : « T’es pas Lorca, t’es sa rature. » Tu es la rature de Curnonsky et la raclure de la croûte de ce fromage suscité, certes Suisse mais du Valais, ce qui est mieux. Ô je pourrais t’insulter à l’envi et à l’infini, mais ta bêtise profonde empêcherait tout discernement et je m’en voudrais de t’apprendre des traits d’esprit, toi qui n’es seulement qu’un trait d’union entre la bêtise et la saugrenuité.
Je te conspue, te bafoue et t’honnis de ma mémoire, bien plus grasse que l’atrophie de ta raison amèrement décédée.
Que ton anéantissement soit acquis et que ton règne périsse.
Amen.