Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 décembre 2021 1 27 /12 /décembre /2021 05:52
Merci !

Partager cet article
Repost0
26 décembre 2021 7 26 /12 /décembre /2021 06:37

Hello les blogos ! Coin Grouik Hi Han la blogose !

 

26 décembre 2032, lettre à une amie, exilée à Dubaï :

 

« Ma chère amie,

combien j’eus été inhabile si j’avais, comme je le souhaitais dans un premier temps, exprimé l’idée que tu me manquasses depuis ton soudain départ et puis, après réflexion, je me suis dit qu’il valait mieux te signifier combien tous les jours je pensais à toi, avec satisfaction et allégresse, et combien je t’enviais, toi, expatriée en cette ville trop longtemps exécrée de ma part et qui depuis attire toutes les sommités humanistes des derniers pays restés libres.

Je viens à peine de sortir du tunnel, celui qui relie ma maison à celle de la salle commune du village, et je m’apprête à renouveler mon passe-hygiénique auprès des autorités curatives du ministère des disciples charismatiques de Benito. Le repas de Noël, après l’injection requise de la trente-septième dose de Pfizanofi, rachetée depuis par Monsanto-Whirlpool, s’est bien passé malgré un évènement mineur, aussi subit que risible. En effet, après le tofu gras aux extraits de macromycète sulfurisé et avant la bûche végétale aux clavaires du Chili, un individu exogène de type rastaquouère septentrional, venant visiblement d’un tunnel clandestin, s’est mis à danser en plein milieu de la salle commune. Les cinq personnes virgule sept présentes pour le repas, dont ton serviteur, d’abord stupéfaites d’une telle attitude à ce point prohibée et si agressive, se sont ensuite toutes mises à murmurer, nous étions alors dans un délire pervers étonnant, ce vieux tube de Mariah Carey « All i want for Christmas is you ». Une folie passagère heureusement neutralisée par une décharge électrique salvatrice que n’ont pas manquée de nous insuffler les quarante CRS désormais requis à ce genre de manifestation à risque. Je ne te raconte pas la confusion qu’il s’ensuivit et pourtant, grâce à cet incident inédit, nous avons pu parler et échanger, les us et coutumes de jadis sont encore prégnantes, ce qui n’a pas manqué de nous surprendre.

Ma puce électronique implantée dans mon rectum vient de retentir et je m’aperçois que je ne t’ai toujours pas dit combien notre présidente était bonne pour nous. Depuis la mort d’Emmanuel Macron, survenue comme tu le sais à la suite du soixante quatrième débat sur la pédophilie chez les viticulteurs ardennais, Brigitte la Bienfaitrice, qui a repris le flambeau et qui reste toujours aussi jeune, a su résoudre enfin le problème des retraites et des émissions de CO2 en Arctique du sud, le dernier pays encore à l’air libre et sans coupole. Elle a décidé finalement de supprimer les premières, ce qui semblait évident, et d’arrêter l’extraction du gaz des carottes de glace molle, trop polluant, et de poursuivre l’expérience des pets de vieux cancéreux, encore autorisés à vivre dans les EHPAD LVMH, aimablement permis par le nouveau dirigeant de ce dernier, Jules-Edouard de Valfortier de Pinault-Arnault, septième du nom.

Voilà.

Je t’écris surtout et également pour confirmer ma présence lors de ton futur mariage avec Iel+ sans phospore et je t’apporterais comme convenu ton enfant GPA en carbone de betterave et parfumé à la coriandre que tu m’as commandé en décembre dernier. Il n’est pas beau, mais comme tu le sais cet argument est désormais mis à l’index, et, heureusement, sa grâce intérieure est telle qu’il en paraît séduisant, un peu à la manière de notre ministre de l’intérieur des abysses, le captivant Youssouf Zemmour, celui-là même que nous avons tatoué sur nos fronts.

Je viens de recevoir ton sms-music-remix-Apple-OS195 et, en effet, le dernier concert virtuel CBD du toujours pas mort Matthieu Chédid est à chier. Pour mes funérailles, dans un an, trois jours et vingt-huit minutes, je resterais sur mon premier choix, le primitif « Wish You Where Here » dont on n’a toujours pas découvert qui l’avait écrit.

Je t’embrasse, bien évidemment sans contact, et te dis à bientôt.

Ton dévoué ami.

P.S. : Pour mon dernier article, j’ai été obligé de me replonger dans le passé. Te souviens-tu comment appelait-on cette chose que l’on mangeait paraît-il dans ces vieux trucs disparus qu’étaient les restaurants ? De la « vionde » ou de la « viunde » ? Je ne sais plus. Merci de me répondre. »

Partager cet article
Repost0
26 décembre 2021 7 26 /12 /décembre /2021 06:36
Bientôt...

Partager cet article
Repost0
26 décembre 2021 7 26 /12 /décembre /2021 06:36
Rendez-vous

Partager cet article
Repost0
26 décembre 2021 7 26 /12 /décembre /2021 06:34
James Webb

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2021 5 24 /12 /décembre /2021 06:18

Hello les blogos ! Vive le vent, vive le « prout » la blogose !

 

Conte de Noël :

 

Il était une fois, dans un village gascon cerné de coteaux généreusement galbés, ancienne sauveté (43°27’04’’ nord et 0°44’09’’ est), trois personnages mystérieux qui flirtaient avec la nuit. Ils se faufilaient au gré des ruelles et évitaient soigneusement les pavés qui n’auraient pas manqué de résonner à leurs pas. En cette période hivernale, les rues étaient dénuées d’âmes mouvantes et nos trois personnages mystérieux progressaient rondement vers l’église centrale. Une église fortifiée, habillée de briques rouges et qui trônait crânement de ses hautes tours sur la vallée endormie. Ils atteignirent enfin le pied de l’église abbatiale.

Deux des trois personnages écartèrent leurs longs manteaux et apparurent dès lors deux majestueuses carabines que n’auraient pas reniées Tartarin de Tarascon. Ils se munirent tous deux de celles-ci et attendirent. Le troisième personnage, concentré, sortit alors une lampe de poche et éclaira leurs visages respectifs. Après une approbation commune, celui-ci dirigea la lampe vers les parois de l’église et ses deux camarades se postèrent à la verticale du rai de lumière. A chaque fois que la lueur pointait un pigeon endormi, à flanc de paroi ou posé sur un créneau, l’un des fusiliers tirait une cartouche et abattait le volatile ciblé. Le porteur de lampe continua ainsi et fit le tour de l’église, les deux tireurs mutuellement d’accomplir la tâche qui leur incombait. Nos trois personnages firent ainsi deux ou trois tours de l’abbatiale, abattant un à un, avec un silence étonnant, les pigeons assoupis, les récupérant consciencieusement.

C’était un héritage lointain qui remontait à des ans oubliés. Une pratique de régulation radicale, « trop » de pigeons détérioraient la bâtisse, qui détonait en ces temps nouveaux. Une pratique rurale, séculaire, qui pouvait à tout le moins outrer les consciences, certaines citadines. Et pourtant, il n’en fut pas de même jadis. En cette région en effet, du temps du Moyen Âge, le pigeon, comme en Rome impériale, était élevé pour sa chair succulente mais également pour sa fiente, la colombine, un engrais riche et très recherché, source de revenus substantiels. D’où la multiplicité des pigeonniers, symbole libéral et privilège social.

Mais tout ceci n’était plus et le pigeon avait rejoint le rang trivial des chairs oubliées et des mets désuets. Il tenait le rôle désormais convenu de « chieur » sur sculptures, le "fienteur" effronté sur les fronts froids de nos « grands penseurs » des parcs urbains.

Après un nombre suffisant, toujours dans un mutisme ouaté, nos trois personnages mystérieux s’en retournèrent chez eux, les pigeons dans leurs pleines besaces. Les rues étaient toujours silencieuses et les petites gens dormaient à poing fermé, les rêves accrochés à une réalité poisseuse.

Du haut de la plus haute tour, la paix retrouvée, on entendit alors des ailes s’animer. Un bruissement feutré dans une nuit noire. Et puis, soudainement, une colombe majestueuse prit son envol et survola le village engourdi. Elle fit du rase-motte et les plumes ensanglantées des pigeons trépassés ondoyèrent et s’envolèrent au plus haut des cieux étoilés. On aurait cru à de la neige à rebours. Un spectacle magique.

Puis à nouveau le silence.

On entendit à peine ces putains de chats à la mords-moi-l’nœud qui font rien qu’à faire chier à nous chier dans les bottes et qui pullulent à qui mieux mieux au grand désespoir des oisillons et que d’obscurs connards et d’ineffables connasses nourrissent comme pour mieux oublier leur solitude expirante.

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2021 5 24 /12 /décembre /2021 06:18
Noël 2016

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2021 5 24 /12 /décembre /2021 06:17
Rébus

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2021 5 24 /12 /décembre /2021 06:16
Veillée

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2021 4 23 /12 /décembre /2021 06:29

Hello les blogos ! Youkaïdi Youkaïda la blogose !

 

Martin Hirsch, la félonie uropygienne comme étendard et directeur général de l’AP-HP dont les appointements frisent les 10.000 euros par mois, mérités comme il se doit, et ce sans ironie aucune, en Île-de-France, c’est peau d’zob, nous le dit avec gravité : « Danser à 25 dans une pièce, c’est complètement débile ! »

Que vous dire de plus sinon qu’il a raison. Et en cela, grâce lui soit rendue, il a radicalement changé mon désir premier d’organiser pour la Saint-Sylvestre une immense music-party à l’Ehpad de mon village avec des comorbidités de plus de 80 berges. Je m’en tiendrais donc à 24 personnes et seulement 24. Merci Martin.

D’autant plus que j’avais invité ma nouvelle fiancée en cet évènement sylvestrien. Et vous me connaissez, je n’ai pas pour habitude de me confier, ni de livrer à la plèbe mon intimité. Mais là, en cette chape de plomb générale où un paysan se suicide tous les jours et où des mômes apprennent le hara-kiri qui pleure, j’avais envie de partager avec vous un bonheur retrouvé, une joie indicible. Oui, après des temps de détresse infime, nimbé d’un spleen jaune bile et nourries de dépressions répétées, j’ai enfin renoué avec la joie des amours à deux. Aaaaaahh ! Quelle ivresse exaltante que cela. Je l’avais presque oublié et pensais que c’en était fini pour moi, que mon temps était écoulé et qu’il me fallait désormais penser aux choses de l’esprit et au Sudoku en mots croisés. Mais non, elle m’est apparue mardi dernier à Londres, à la sortie d’un tribunal. Oui, j’étais à Londres pour réclamer à mon ex une pension alimentaire bien méritée, quand, dans un combiné vert très moulant, elle est descendue d’un SUV noir, chevelure désordonnée et yeux de biche, nos regards se sont alors croisés et un coup de foudre mutuel et prompt a saisi nos deux cœurs brisés. On s’est reconnu, nos solitudes se sont mêlées, pas que, et depuis nous filons le bonheur comme deux âmes joyeuses dans un film de Noël sur Netflix.

Elle s’appelle Haya Bint Al-Hussein, princesse et fille de feu le roi Hussein de Jordanie, désormais ex-femme du cheikh Mohammed Ben Rachid Al-Maktoun, émir de Dubaï, qui vient de se faire condamner à lui verser 650 millions d’euros d’indemnités après divorce.

Depuis, j’ai abandonné la doléance d’une pension alimentaire ténue. C’eût été mesquin de ma part. Le fond avant la forme.

Une forme pourtant généreuse.

Hmmmmmmmm…

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : L'almanachronique
  • : illustrations humoristiques, chroniques, dictionnaire, humeur du jour et autres plaisirs de bouche ! Libertin, hédoniste, sybarite des troquets, boisson vinicole, femme, sexe
  • Contact

Recherche