L'almanachronique

Hello les blogos ! Miam Miam la blogose !

Hier soir, alors qu’il ne se passait rien comme depuis deux ans, deux loustics assez exquis sont venus écluser une dive bouteille en l’antre où je loge. Cette saine motivation était d’autant plus appréciable qu’ils avaient apporté la dite dive bouteille. Sympa, voire prévoyant.

Deux loustics assez gracieux, avec néanmoins une qualité plutôt antipathique, leur jeunesse, et un défaut bien moins précieux, ils sont citadins, voire pire, toulonnais. Bref, je les accueilli comme il se doit, en une hospitalité très bourgeoise et à la française, à plus forte raison quand sur les deux, l’un est ma nièce, ce qui n’est ni une qualité, ni un défaut, mais un bonheur.

A ‘ment donné, dans la soirée, nous bavardions sur les choses qui m’intéressent le plus, moi, nous échangeâmes alors sur nos respectives appétences en matière de bouffe, en dehors de celles sur la cocaïne. Et c’est ainsi, au-delà des desiderata et des inclinations personnelles, que ma nièce, après lui avoir précisé, malgré ma disette à ce point merveilleuse, que je mangeais avec agrément des produits de qualité, d’une rare finesse, sinon bio-beau, voire succulents et divers, et ce sans passer par la case hypermarché, que ma nièce donc déclara sans ambages que j’étais : « Locavore ».

Putain, j’ai failli exploser de rage. « Moi ?! Locavore ?!!! Et pourquoi pas socialiste pendant que tu y es ?!! » Ah non, y’a des fois où on a envie de tout envoyer chier même les personnes les plus cordiales. Faites un effort merde !

Bon, bien entendu, c’est elle qui m’a envoyée chier, déçue de mon inculture campagnarde et dénuée de subtilité. Elle m’a donc expliquée.

C’est un joli moche terme que celui de locavore. Il y a même un site « locavores.fr » qui en témoigne. Alors, locavore, précise le site, ou plutôt les locavores, « adeptes du locavorisme, (super !) sont ceux qui veulent agir dès à présent pour consommer plus intelligemment. » Bigre ! Mais continuons. « En deux mots, les locavores sont des consommateurs de produits locaux. Mais derrière cette apparente simplicité se cache un art de vivre plus profond où se mêle un refus des abus de la mondialisation et une volonté de faire avancer les choses sur le plan écologique. » Rebigre ! Décidément, je ne me savais pas aussi intelligent et à ce point soucieux de « l’économie locale », de « la biodiversité » et « des aberrations de la mondialisation ». Tout ça en achetant deux carottes sur le marché local et en becquetant « raisonnablement » de la vache croisée un temps sur un coteau voisin. Di Diù !

Un peu comme découvrir  le « bio » ce que nous appelions jadis le « bon », les rattes de mon grand-père ou les tomates du paysan d’alors sur le marché d’Apt.

Merci à toi gracieuse loustic.

Je suis locavore comme Monsieur Jourdain est poète. Quelle fierté !

Dès ce jour, j’achète une parcelle de terre et je plante plus d’une centaine de cacaoyers pour locavoriser du chocolat à m’en foutre plein la gueule !

Hmmmmmmmmmm…

Hello les blogos ! N’stresse pas la blogose !

Vous connaissez les maladies les plus mortelles à travers le monde ?

Oui, on a connu préambule plus gai. Certes. Mais bon, en ce moment, comme il ne se passe pas grand-chose, je me disais qu’il était salutaire de parler de la mort. Pourquoi pas ? Parce que zut, désolé pour la grossièreté, la vie, en gros, ça va bien un temps, mais euh… y’a pas qu’ça d’une part, et qu’en plus, ça ne dure pas cent-sept ans. Quoique chez certains démiurges, il semblerait que cent-sept ans, c’n’est pas assez. Pas assez ? Putain, j’m’en voudrais de passer ma vie, comme Michel Drucker, à lécher des culs durant cent-sept ans ! L’enfer. Bref.

Reprenons le cours avant que ce ne soit trop long. (Ah Ah !)

Donc, connaissez-vous les maladies les plus mortelles à travers le monde ? La première serait la cardiopathie ischémique. C’est joli comme nom non ? En gros, la cardiopathie ischémique correspond à une insuffisance d’oxygénation du cœur due à un rétrécissement des artères coronaires par des plaques d’athérome, de la bonne graisse du genre Motul. Les facteurs les plus répandus sont le cholestérock’n roll, le tabac, l’hypertension, la sédentarité et le stress. 9 millions de types. Respect. Ensuite, l’accident vasculaire cérébral, le fameux AVC. Un peu plus de 6 millions de personnes. Les causes ? Un peu comme la cardiopathie, avec la migraine, la dépression et le syndrome du salon de coiffure en plus. Alors, entendons-nous bien, le syndrome du salon de coiffure n’est pas une incompatibilité d’humeur avec le nombre de conneries racontées au creux de l’oreille par des capillicultrices cancanières, non, c’est une dissection d’une artère carotide, comme la position singulière qu’offre la tête durant le shampooing dans un salon de coiffure. Et troisième grande mortalité, concentrez-vous, la bronchopneumopathie chronique obstructive, plus de 2,5 millions d’heureux gagnants. Les causes ? Le tabac, toujours lui, the best of the world ( du coup, j’m’en grille une !), la génétique, l’asthme et la pollution.

Après, on retrouve l’inamovible cancer, « Cancer’reverrais-je, pays merveilleux, où ceux qui s’aiment, vivent à deux ! », puis les complications néonatales, un p’tit bonjour aux sages-femmes, l’Alzheimer, les diarrhées, hé oui !, ça chie de partout, le diabète comme chou, les suicides, paysan je te salue également, le palu, la tuberculose et même la pratique du selfie, plus dangereuse que l’attaque des requins, pas ceux du CAC40. Eux doivent être responsables de millions de morts non-répertoriés. Du moins pas encore.

Voilà. C’est-y pas cool ?

Bon, avec ma mauvaise foi interstellaire, j’dirais que le stress est en bonne place de remporter la palme. Euh, disons, plus ou moins, si y’a autant de fumeurs, c’est qu’il faut calmer un truc, si on bouffe trop et dégueu, Papa Mambo, c’est-y pas pour compenser ?

Vous allez me dire que ça manque franchement de réalité objective et de sérieux scientifique. D’abord, je ne vous permets pas et, comme le disait Zeus ou Philippe Catherine, je vous emmerde !

Et ne me stressez pas, ça tue.

Alors, programme du jour :

Musique, balade en nature, clope, CBD+, jaja frontonnais, onanisme…

… le travail ?

Et j’fais quoi ici même ? Non mais…