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27 novembre 2017 1 27 /11 /novembre /2017 08:53

Hello les blogos ! Zing Bang Bloum la blogose !

 

"Zing ! Bang ! Bloum !"  Les esgourdes gourdes se déploient. "Tchkling ! Paf ! Swing !" Les quinquets cois s'écarquillent. "Flopflopflop ! " Et le pigeons geais de s'ébattre la caudale. "Basingâââ ! Boing ! Tireliii !" Et paf ! Les blairs bées se dilatent. Les froidures crissent dans les poils. "Zwing ! Bang ! Fiiiiûûûû !" Les badigoinces coincées s'évasent et se relaxent. "Mais dis-moi, ils le font exprès de chanter faux ?!" "Ben euh..." "Blang ! Lâlâaaa gloing ! Coin Coin !" Les voix voilées s'évadent, les cordes se désaccordent, les soufflets s'essoufflent et les violons longs de l'automne d'une langueur monotone tonnent et totonnent tontaine. La barre haute ! Fixe ! Les mains s'agrippent, se cherchent et glissent. Tournecoti tournecoton ! Coton, soie et laine, à l'aine, à l'aise, les froufrous froufroutent, la foule foule le bitume, débridée, dissolue, ébouriffée, vagabonde, folle. Tumulte, barouf, bastringue ! "Swing ! Biiouuu ! Clang ! Clang !" Et l'aire fraîche agrée. La piétaille piétine, les gnards mignardent. Les frimas friment. Les pigeons geais rasent et se perchent. "Tendez ! Tendez !" Et les bras s'engourdissent, les muscles se bandent, bande folle. Le fil. La corde. Le câble. "Tendez ! Tendez !" Les peupliers s'enracinent de plus belle. La tension. Ça vibre, ça palpite, ça grésille, ça pervibre, vibre, fibre tendue et pieds alertes. La belle se perche, perche horizontale, Omphale en pantoufles s'amourache de la corde sensible et glisse. Souffle retenu. Buée solide. Les mirettes mirent la silhouette noire qui s'élance aux nues. Silence. " Tchoing ! Boum ! Vlang !" Et ça repart de plus belle. La fille de l'air. Ça balance, ça swingue, ça ondule, ça oscille, ça ondine. "On dîne ?" "Patience !". Patience dans l'azur. Grand écart. Écart sans faux pas, frasque, fredaine dondaine. " Dis-moi, pourquoi elle sourit comme ça ?" "Ben euh...c'est une souris sur un câble qui chemine vers le bateau ivre..." "T'as bu ou quoi ?" Ivresse des hauteurs et quiétude affichée. "J't'en fiche ! Fichtre !" "Millo Diù !" Milles déesses aux cimes retiennent leur souffle. Danse piquée, pétée, pétulante. "Pêêê ! Tûûû !" Lente eurythmie, tempo lente. Danse lascive d'un cavaletti. Et deux silhouettes boulent, déboulent et roulent. S'apaisent. Se posent. Un dernier souffle. Un "Tchoing !" ultime. Le rouge-gorge s'étonne. L'herbe ploie. Le soleil n'est plus. Plus ici. Ailleurs. Mais ailleurs, c'est ici. Il brille encore. La nuit. Les rêves. Emplissent. Farcissent. Garnissent. Le froid n'est plus. Chaleur. Et demain ? Ben euh...ce soir. Dimanche soir. Bien. Bien-être. Joie. Jouis !

C'était un dimanche à Simorre...

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27 novembre 2017 1 27 /11 /novembre /2017 08:52
Basinga in Simorre
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27 novembre 2017 1 27 /11 /novembre /2017 08:51
Consentement
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27 novembre 2017 1 27 /11 /novembre /2017 08:50
Coupe des vices
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26 novembre 2017 7 26 /11 /novembre /2017 08:33

Hello les blogos ! Gouzi gouza la blogose !

 

Vos enfants se font chier ? Et surtout, ils vous font chier ? Ils passent leur temps devant des tablettes et des ordis ? Les écrans les obsèdent ? Ils deviennent cons ? Aussi cons que vous ? Point d'inquiétude ! L'almanachronique, dans sa bonté d'âme et son incroyable altruisme, va vous révéler de quoi les occuper intelligemment, tout en privilégiant bien entendu, et selon les obsessions contemporaines, l'estime de soi, la confiance et la propioceptive polysensorielle bilatérale, de quoi mouiller allègrement la liquette de Françoise Dolto, la papesse des flans mouflets. Prenons en exemple le dimanche matin, ça tombe bien, l'un des jours les plus sensibles, les plus détestablement mélancoliques, en ces froidures incisives notamment. Quoi de mieux assurément que d'amuser, pardon, d'occuper votre enfant, dès potron-minet, et ce au moyen des gelées matutinales. En effet, grâce au givre hiémal, hiémal partout, les pare-brise des voitures alentours offrent une multitude de tableaux vierges et opalins sur lesquels votre enfant, seulement doté d'un doigt, peut à loisir exprimer son imagination la plus débridée. Imaginez la joie ressentie par l'automobiliste, en cette matinée morose et pourtant ensoleillée, découvrant alors un petit dessin ou une inscription sur son pare-brise ainsi aimablement ornementé. Une petite bite ou un "celui qui lit ça est un con" redonnera inévitablement le sourire au bougon le plus endurci. Dans le même ordre d'idée, réservé cette fois-ci aux gueux de la campagne, le binage d'un champ de blé, à peine né, permet à son tour de dessiner ou d'inscrire le plus beau des messages, en des proportions qui forcent le respect. Là, nous vous conseillons la grosse bite ou un "fuck off" de bon aloi, ce qui permettra d'autant plus de fortifier votre enfant, l'usage de la binette sur une surface de plus d'un hectare étant une activité plutôt singulière, pour ne pas dire tonifiante. Autre occupation, en ces froidures hiémales, hiémal vraiment partout, la conception de petites patinoires sur le devant des portes extérieures, en versant, aux aurores, un, voire deux litres d'eau. Une fois fait, et après vérification de la fermeté de la glace, l'enfant pourra soit sonner énergiquement à la sonnette, soit sonner la sirène de la ville, challenge méritoire, et ainsi attendre que l'habitant hébété et en alerte se prenne une haute voltige proprement édifiante et à mourir de rire. Préférez les habitations des vieux, ça craque mieux au contact de la glace. Sinon, les oiseaux en hiver peuvent aussi intéresser pour un temps vos gaziers, dans une volonté de les ouvrir spirituellement au monde animal. En effet, vous pouvez créer un lieu d'accueil, style petite cabane ou perchoir, où les oiseaux trouveront pitance et breuvage. Là, votre enfant, pourra développer toute son intuition en agrémentant par exemple l'eau d'alcool ou en assaisonnant la margarine de piment fort. La réaction des volatiles fera la joie de vos mouflets. Une bonne partie de rigolade en famille est la meilleure des fraternités harmonieuses. Dimanche prochain, nous verrons d'autres activités qui vous permettront, non seulement de les extraire de ces calamités technologiques, mais également de souder les liens familiaux qui demeurent essentiels à l'éclosion d'une intelligence commune dont on attend avec impatience l'avènement. Au plus haut des pieux. Amen.

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26 novembre 2017 7 26 /11 /novembre /2017 08:32
Dimanche...
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26 novembre 2017 7 26 /11 /novembre /2017 08:32
Paradise weapon
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26 novembre 2017 7 26 /11 /novembre /2017 08:31
Rugby sur l'ongle
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25 novembre 2017 6 25 /11 /novembre /2017 08:23

Hello les blogos ! A l'étang de Berre, j'erre la blogose !

 

Il pleut, il pleut bergère,
Presse tes blancs moutons,
Allons sous ma chaumière
Bergère, vite, allons.
J'entends sous le feuillage
L'eau qui tombe à grand bruit,
Voici, voici l'orage
Voici l'éclair qui luit.

Entends-tu le tonnerre ?
Il roule en approchant,
Prends un abri bergère
A ma droite en marchant.
Je vois notre cabane,
Et tiens, voici venir
Ma mère et ma sœur Anne
Qui vont l'étable ouvrir.

Bonsoir,bonsoir ma mère,
Ma sœur Anne bonsoir,
J'amène ma bergère
Près de nous ce soir.
Va te sécher ma mie,
Auprès de nos tisons.
Sœur, fais-lui compagnie,
Entrez, petits moutons.

Soignons bien, ô ma mère
Son tant joli troupeau;
Donnez plus de litière
A son petit agneau.
C'est fait, allons près d'elle
Eh bien, donc, te voilà !
En corset qu'elle est belle
Ma mère voyez-la.

Soupons! Prends cette chaise,
Tu seras près de moi;
Ce flambeau de mélèze
Brûlera devant toi.
Goûte de ce laitage
Mais tu ne manges pas !

Tu te sens de l'orage ?
Il a lassé tes pas.

Eh bien! voilà ta couche :
Dors-y bien jusqu'au jour;
Laisse-moi sur ta bouche
Prendre un baiser d'amour.
Ne rougis pas, bergère,
Ma mère et moi demain
Nous irons chez ton père
Lui demander ta main.
 
A la lecture de cet avant dernier couplet, on peut d'une part affirmer que Marie-Antoinette, à laquelle la chanson fait référence en son hameau de Versailles où elle badinait à la bergère, était une singulière égrillarde en son séant autrichien, et que d'autre part, Fabre d’Églantine, le parolier révolutionnaire, était un sacré polisson, et peut-être du côté du séant teuton, aimant la chair et non l'esprit. D'ailleurs n'a-t-il pas dit :" L'esprit, souviens-t-en bien, est la mort du génie." ? C'est ce que je disais.
 
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25 novembre 2017 6 25 /11 /novembre /2017 08:21
Traversée funambule
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