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5 février 2025 3 05 /02 /février /2025 16:16

Hello les blogos ! Ploum Ploum la blogose !

 

Allez zou, aujourd’hui, je laisse tomber mes accoutrements habituels et j’enfile un pull vert à col roulé trop étroit, un jean noir à revers et des espadrilles bleues, et je me prénomme désormais Gaston, Lagaffe de mon nouveau nom. Je suis Gaston Lagaffe et je regarde le monde tel qu’il est. Souvenez-vous, à l’époque, j’étais considéré comme fainéant et paresseux, jugeant le travail rémunéré comme contraignant et avilissant, et étais estimé comme un écologiste éclairé et combatif. Ce qui semble plutôt subjectif du côté « fainéant et paresseux », tant mes inventions ont demandé des efforts considérables et des réflexions notables et fertiles. La modestie n’est pas mon fort bien que peu enclin à l’autosatisfaction.

Mes compagnons de fortune, une souris, un chat et une mouette rieuse et chafouine, sont morts depuis longtemps. Moi-même, j’ai vieilli et il me reste peu de temps avant de brouter les pissenlits par la racine. Bref, je regarde le monde actuel et je serais tenté de déclamer un ultime « M’enfin » eu égard à ce que je vois.

M’enfin donc ! Tout d’abord, l’écologie. Il y a cinquante ans de cela, avec d’autres consœurs et confrères, nous avions déjà révélé combien nous allions buter un jour ou l’autre dans un mur de belle fabrique. Nous y sommes à ce jour et au-delà même de ce que nous avions imaginé. Jusqu’à prédire l’extinction de l’humanité, du moins une bonne partie, la plus pauvre au début, après celle de la biodiversité. Et quid des réactions et des réponses ? Elles sont à peu près aussi apathiques que je ne l’étais quand je pionçais avec délice. Et Dieu sait si mes rêves étaient pourtant nourris et fournis. Mais là, force est de constater que l’inertie confine au déni. Quant au travail rémunéré, contraignant et avilissant selon moi, il continue néanmoins à être fortement discrédité, à tel point que les humains d’aujourd’hui recherchent, sinon du sens, du moins une toute autre orientation, qu’elle soit collective ou individuelle, voire que ledit travail, celui essentiel et impératif, soit plus rémunéré et considéré. Quant à ma paresse d’antan, elle est aujourd’hui plus que jamais dépréciée, si ce n’est vilipendé. M’enfin derechef.

Et encore, je ne parle pas de mon hostilité envers les militaires et les armes de toute sorte. Les pays les plus démocratiques s’enorgueillissent des ventes faramineuses des divers armements et on a même désigné un général chargé de superviser la reconstruction de Notre-Dame de Paris. De quoi sortir à nouveau mon gaffophone pour éradiquer cette engeance mortifère. Mais je suis pacifique, ce qui est une abomination en ce monde nouveau. Allez savoir pourquoi ?

Outre cela, un point positif et anecdotique, mes prétendues abominations gastronomiques sont aujourd’hui au menu des restaurants les plus prestigieux. Ma fameuse recette de la morue aux fraises, avec mayonnaise chantilly aux câpres et flambée au pastis, n’aurait rien à envier aux falafels de chou-fleur aux amandes, aux brownies au bacon et sirop d’érable, voire le « Twister » d’Heston Blumenthal réalisé à partir d’une mousse de saumon fumé au thé qui alterne avec de fines couches d’avocat et de crème au raifort. Alors, merci qui ?

En-dehors de cet aspect secondaire, je suis tout de même désorienté de ce présent et de l’avenir qui nous échoit. Moi, je pensais, en toute humilité, vu le succès de mes aventures initiées par Franquin, que j’allais faire, comment dit-on aujourd’hui, jurisprudence ?, c’est ça, jurisprudence dans certains de mes choix de vie et la façon que j’avais à la pratiquer. Je pensais que, selon l’évolution gaie chère aux progressistes, nous allions nous employer à respecter la nature, à l’observer, à se réjouir du lever du soleil, à prendre le temps de prendre son temps, à dormir et à se passionner pour la sieste, à déconner avec les potes, à être joyeusement transgressif, à aimer Mademoiselle Jeanne, enfin surtout moi, à inventer des trucs de ouf et à boire du coca. Bon, paraît-il que le coca, c’est d’la merde. Mais « Rogntudjuuu », quelle bonne merde tout de même ! Or, il n’en est rien. Enfin, de façon générale.

Bref, tout ça pour dire que ce monde à la « De Mesmaeker », c’n’est pas trop mon truc. Bien que je les aime bien, y’a également beaucoup trop de Fantasio et Prunelle dans tout c’bordel. Qu’est-ce que ça gueule ! Du silence, du respect et de la lenteur ! Oups ! Je m’énerve moi aussi. C’n’est pas trop mon genre. Allez zou, j’vais aller faire un tour avec ma Fiat 509, puis jouer du gaffophone en plein air et inviter tous mes potes à becqueter mon fameux cabillaud à l’ananas.

Ça vous dit ?

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5 février 2025 3 05 /02 /février /2025 16:15
Slow cool !
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2 février 2025 7 02 /02 /février /2025 09:02
Bon dimanche !
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30 janvier 2025 4 30 /01 /janvier /2025 09:47

Hello les blogos ! Bonjour tristesse l'blogose !

 

Dans l'échelle graduelle verticale d'un jadis d'antan, je place mon moral dans les chaussettes alors que j'eusse eu préféré qu'il fût dans un bas de soie, même momentanément et tant pis si mon subjonctif est subjectif. Dès lors, victoire de la sagesse, j'ai un stratagème sans pareil pour en atténuer l'impact. Je noie mon esprit dans les Arts, qu'ils soient majeurs ou mineurs. J'ai toujours cru que ces derniers étaient d'audacieux remèdes contre la mélancolie, dont acte. Ni une, ni deux, j'attrape un Télérama qui traîne, celui de la semaine dernière, datée du 18 au 24 janvier, et je vais directement aux pages cultures-critiques. Alors voyons. Plouf plouf. Cinéma. Je lis uniquement les avant-propos. "Le quatrième mur" : "Dans le Beyrouth en feu de 1982, un Parisien met en scène Antigone, de Jean Anouilh. Une tragédie suffocante qui fait écho à celle d'aujourd'hui." Je passe. "Je suis toujours là" : "Au Brésil, sous la dictature militaire, le combat contre l'oubli d'Eunice Paiva après l'enlèvement de son mari. Une bouleversante chronique familiale." Ok, je repasse. "Mémoires d'un escargot" : "L'orpheline sortira-t-elle de sa coquille ? Ce film d'animation poignant, qui ne s'adresse pas aux enfants, porte haut son esthétisme de la dépression." Je rerepasse. Allons voir la littérature. "Toutes les vies de Théo" : "Après l'attentat du 7 octobre, le couple mixte formé par Léa, juive, et Théo, chrétien, prend l'eau. Le communautarisme épinglé avec un humour terrible." Je me méfie de l'humour terrible. Passons. "La faille " : "La famille, cette cellule carcérale ? L'autrice raconte sa peur du carcan, son impérieuse quête d'ailleurs." Et bien, allons-y, ailleurs. "L'ombre portée" : "Dans une petite ville de l'Est de la France, théâtre d'un incendie fatal à trois sans-abri, le mal semble s'infiltrer à tous les étages... Un sommet de noirceur." Que je vais m'empresser de ne pas atteindre. "Il n'a jamais été trop tard" : "Scrutant l'anxiogène flux de l'actualité, et se sondant elle-même, l'écrivaine livre une sorte de carnet intime où sourd le fracas du monde." Fracassant et fracassé, je passe au théâtre. "Portrait de l'artiste après la mort" : "Troublant et sensible spectacle, qui (...) explore de l'intérieur les sinistres effets, sur le long terme, des pouvoirs fascistes." Enivrant. "Taire" : "Tamara Al Saadi compose sa propre version d'Antigone (décidément), et nous conte, en miroir, l'histoire d'Eden, jeune fille placée par l'Aide Sociale à l'Enfance." Je frise l'extase. Je vais aux pages télévision, on ne sait jamais. "Soumission chimique : pour que la honte change de camp." : "Partant de l'affaire Gisèle Pélicaud, le film de Linda Bendali se penche sur ce type d'agression sexuelle, très difficile à déceler et à prouver." Ok. "Anthropocène" : "Séismes, inondations, chute de la biodiversité. Depuis le siècle dernier, la vie sur Terre ne cesse d'être bouleversée du fait de l'activité humaine." Ok derechef. "1944 : il faut bombarder Auschwitz" Hum Hum. "Viol, déni de justice." Hum Hum et ok derechef. Je tente dès lors la radio. "Folie douce" : "La santé mentale des Français se détériore." Ben voyons. "Jours ordinaires au tribunal d'Aurillac" : "Procès d'un prêtre de 70 ans, jugé pour agressions sexuelles et viols sur une fratrie de quatre enfants." Stoooooooppppp !!! On arrête les frais avant que mon moral ne devienne lui-même chaussette. Je referme Télérama.

Ce n'est pas que j'eusse étouffé à cette lecture en vue d’alléger mon spleen, j'ai senti la camarde me souffler son haleine funeste directement dans mon anus. Une sensation de fraîcheur létale. Du coup, je pose un postulat et je m'interroge. À savoir, si l'art est le reflet de la société, lequel choisir ? Le reflet fidèle de celle-ci, ou celui, volontairement distordu ou gracieux, qui travestit ou prend le contrecoup de cette même société ? Dans Télérama et les artistes évoqués, le choix a été fait. Et mon moral d'acquiescer. Et pourtant, parfois, quand mes chaussettes s’alourdissent, la simple écoute d’un morceau de Billie Holiday, « Strange fruit » ou « Blue Moon », m’emplit l’âme d’une volupté douce. De même pour les tableaux d’Edward Hopper ou ceux de Jackson Pollock, bien que mélancoliques ou tumultueux, ils blanchissent un peu mes idées noires. Il en va de même pour les balades dans la campagne où je chantonne de légères ballades de Trenet ou d’Higelin, particulièrement celle de ce dernier « Parc Montsouris ».

« Le Parc Montsouris c'est le domaine Où je promène mes anomalies Où j'me décrasse les antennes Des mesquineries de la vie Y a même un kiosque à musique Où des militaires jouent à moitié faux

Je vis pas ma vie, je la rêve Le soleil se lève et moi aussi C'est comme une maladie que j'aurais chopée quand j'étais tout petit Et qui va pas m'lâcher avant qu'j'en crève »

 

Fuck the tristesse !

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30 janvier 2025 4 30 /01 /janvier /2025 09:46
Mélancolie douce
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24 janvier 2025 5 24 /01 /janvier /2025 06:49

Hello les blogos ! Go to the red room la blogose !

David Lynch est mort. Le monde quantique s'anime et mon voisin s'en fout. "- Qui ça ? - David Lynch - Connaît pas ! - Sailor & Lula peut-être ? - Ah oui ! Du cul, du rock et d'la baston ! Pas mal ouais !" Pas mieux comme résumé et pertinent. Une veste en crocro, une cigarette qui s'enflamme en gros plan et la beauté sauvage de Laura Dern. Mais pas que. Là est tout Lynch.
Du coup, je me dis qu'une chronique serait la bienvenue pour dire mon amour. Mais par quel biais ? J'ai beau être le fruit d'une culture bourgeoise, mais pas que, intellectuel de gauche et amateur d'underground, je ne vois pas comment rivaliser avec des gens d'esprit plus qualifiés que moi à cerner chez cet artiste sa singularité. Et puis j'ai trouvé. L'anecdotique et le trou de serrure. Soyons légers.
Je suis en 1986, devant le cinéma "le Cézanne", à Aix-en-Provence, et je m'apprête à aller voir "Blue Velvet". De David Lynch, je ne connais que "Elephant man" qui m'a bouleversé et incisé l'âme. Je suis déjà cinéphile et, à ce titre et à cette passion dévorante, je suis l'un des fidèles spectateurs du ciné-club des Beaux-Arts, où l'on passe des films qui t'explosent la chetron, du style "Affreux, sales et méchants", "Stalker" et "Rocky Horror Picture Show". Et dans ce milieu des cinéphiles du gai-savoir, il existe des films que personne n'a vu, mais dont on cause, des films interdits, des films sulfureux, des films dont la seule réputation suffit à les faire exister. Il y a dans ce panthéon, "Massacre à la tronçonneuse", "Hannibal Holocauste", les films de John Waters, ceux de Russ Meyer et de Jean Rollin, et toutes une palanquée de films asiatiques dont on se demande s'ils sont pornos ou d'horreur. La frontière est ténue. Et il y a "Eraserhead" de ce même David Lynch.
Ce film est-il sorti au cinoche en 1977 ? Je l'ignore. En tout cas, ni à Aix-en-provence, ni à Marseille. Et pourtant, j'y vais deux, trois fois par semaine. (En fait, apprenais-je plus tard, il est sorti en 1980 à Paris, dans seulement deux salles.) En 1977, je viens de voir "La guerre des étoiles", "Rencontres du troisième type", je danse "La fièvre du samedi soir", je bois un "Diabolo menthe" et je suis intrigué par "L'œuf du serpent". Mais pas de "Eraserhead".
A cette époque, au fil des ans qui passent, si tu rates un film, ben, tu rates un film. Pas d'internet, pas de Google, trois chaînes de télévision, à Marseille, cinq ou six salles de ciné, basta. C'est alors que commence le long chemin, mêlé de croix et de bannière. Dès lors, tu chausses tes grolles et tu te tapes de rares vidéothèques menues et foutraques où, grâce soit rendue à Giscard et Mitterrand, abondent des films de cul qui n'ont plus droit de cité, ni de salles. Tu cherches néanmoins "Eraserhead", tu ne le trouves pas. Tu demandes au tenancier qui fait "Ma foi !", suivi d'un haussement d'épaules, et puis c'est tout. Et tu cherches, tu cherches, tu cherches ... et puis, Paf !, un jour, une année, le voilà dans tes mains ! Alléluia ! C'est un import, en version originale, non sous-titré, qualité non garantie et d'un prix exorbitant. Tu le reposes. Tu rumines. Alors, tu te diriges vers les petits festivals locaux, dans des salles pouraves, enfumées, où sont alignés pas moins de cinq films, les uns à la suite des autres. Toujours pas de "Eraserhead". A la télé, le ciné-club se concentre sur les films italiens de la grande époque, ceux de Michael Powel et ceux de Jean Vigo. En 1984, Canal+ te redonne espoir. Le cinoche à portée de mirettes. Première chaîne câblée, payante, cryptée donc. Merci les socialos.
Tu abandonnes. "Eraserhead" restera à jamais dans le Panthéon des films que personne n'a vu et dont on ne cause même plus.
Retour en 1986, devant le cinéma "Le Cézanne".
Je repense à "Eraserhead", j'ai quelques photographies dudit film, j'ai l'affiche dans ma chambre et "Blue Velvet" dans ma ligne de mire. Celui-là, je ne vais pas le manquer. Pour rien au monde. Allez zou !
Voilà pour l'hommage à un cinéaste qui m'en a donné du fil à retordre et qui a nourri pas mal de nuits blanches sur l'écran noir de mes attentes.
Ah oui, un dernier chapitre pour conclure.
Je sors du ciné et je viens d'entrer en Lyncherie, le pays halluciné de David. Je chante "Blue Velvet", Isabelle Rossellini est une icône, et encore, je me retiens, Dennis Hopper me terrifie et, quand je vois une pelouse, j'y cherche des oreilles coupées. Bref, je ne suis plus le même et je ne vais pas tarder à passer mes vacances à Twin Peaks.
Et vous savez quoi ? C'est grâce à Silvio Berlusconi, sur "La Cinq", que je vais pouvoir y aller.
Mais ça, c'était avant.

 

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24 janvier 2025 5 24 /01 /janvier /2025 06:48
David Lynch
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20 janvier 2025 1 20 /01 /janvier /2025 09:25

Hello les blogos ! H’Elon la blogose !

Puisque le temps de l’allégeance est venu et que de courber l’échine, on se doit, je salue en ce jour l’avènement d’Elon Musk et je loue son nom.

« Ô Christ-Money, que ton ego règne et que ta volonté soit faite. Abreuve-nous de ta prescience et achète-nous sans délai. Que ta lumière nous aveugle et qu’elle éclaire le seul chemin qui soit, celui qui nous conduira au chaos munificent. Qu’en celui-ci, nous trouvions notre salut et notre renouveau. Ô Dieu des Dieux, que les charognes abandonnées, aveugles de ne pas avoir vu, nous inondent de leur puanteur putride comme un parfum d’essence divine. Ainsi, nimbés de ce néant méphitique, nous te suivrons sans répit et nous astreindrons tous nos idéaux jusqu’à les anéantir à jamais. Achète-nous, loue-nous et privatise notre liberté que trop fallacieuse comme tu nous éclaires déjà par ton cercle céleste en ces nuits de ténèbres. Guide-nous et que la Sainte Monnaie apaise nos âmes délabrées. Donne-nous aujourd’hui notre burger de ce jour et ne nous laisse pas entrer en tentation libertaire et délivre-nous du mal fêteur. Amen. »

Ça y est, je me sens mieux. Et dire que j’allais passer à côté d’une servilité libératrice. Impie que je suis. Du coup, libéré des carcans assommants issus du siècle des Lumières, je vais entrer dévotement dans le monde up to date propre au prophète rédempteur qu’est Musk. Gloire à lui !
Alors, par où commencer ? Tout d’abord, la chose la plus aisée, je vais devenir raciste. Pas antisémite, seulement raciste. C’est tellement enfantin. À trop vouloir respecter l’autre, on en oublie la seule entité substantielle, soi. Voilà pour le premier point. Ensuite, longtemps soupçonneux du pouvoir qu’il convie, je vais faire allégeance au pognon. Celui qui est tout, celui qui fait la vie belle et qui libère des cruelles incertitudes oppressantes. Je lui serais fidèle et nourrirais son omnipotence. Dès lors, ma parole sera d’or et indexée sur le cours du dollar. L’un n’allant pas sans l’autre, je vais également consentir au pouvoir, même le plus infime. Je veux connaître la joie de l’obéissance des courtisans à ma souveraineté absolutiste. À cela, je m’abandonnerais au suprémacisme, blanc, il va sans dire. Quant aux progressions sociétales, je ne retiendrais que celles en vigueur au XVIIe siècle en Roumanie du Nord. 
Aaaaaaah ! C’est fou ce que je me sens mieux tout d’un coup. Non seulement, l’ultralibéralisme fascisant est régénérateur, mais il est, ô combien, roboratif. Burp du coup. Allez, je continue. Alors, raciste, c’est fait, ultralibéral et autoritariste également, et j’exclus du hardi paradigme naissant les femmes et les homos. Pas mal pour un coup d’essai. Que me reste-t-il à devenir pour un bonheur total et, ce faisant, me vassaliser pour toujours ? Je crois que de devenir con, bête et méchant, me paraît être inévitable. Ce qui, du reste, ne sera pas si difficile. Du coup, les wokistes, les assistés, les artistes, les romantiques, les branleurs, les rêveurs et les scientifiques, il me faudra désormais les honnir, les conspuer, les vomir et les poursuivre pour insubordination à la théocratie humanitariste. Et allez hop, soyons fous et affranchis, exigeons que la Terre soit à nouveau plate, que Dieu existe et que les pauvres soient à l’extrême droite du suscité, une fois morts, mais pas toujours.
Quel beau lundi et gloire à Elon Musk, notre sauveur !

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20 janvier 2025 1 20 /01 /janvier /2025 09:24
Elon Musk
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14 janvier 2025 2 14 /01 /janvier /2025 12:58

Hello les blogos ! Plèbes-tu la blogose ?

Certes, la magie hollywoodienne est expérimentée en incendies sensationnels d’un esthétisme étourdissant, reconnaissons-lui ce savoir-faire cher à George Lucas, certes itou, les guerres actuelles sur les continents que sont l’Afrique, l’Europe et l’Asie étonnent par leur ignominie bestiale quoique infiniment humaine, certes derechef, la politique hexagonale désarçonne jusqu’aux scénaristes pourtant féconds de « Game of Thrones » qui trouvent le synopsis ébouriffant et disruptif, certes oui, mais quid des nouvelles de cette campagne si finement ignorée des médias ?
Et comme je suis pauvre et écologiste convaincu, l’un favorisant l’autre, restons ici, dans le Gers, non loin de Villefranche d’Astarac, et faisons état de celle-ci dans un périmètre propre à l’autonomie d’une mobylette.
Premier constat accablant, les pluies successives de l’automne et de l’hiver ont « jauni » les pousses de blé naissantes, ce qui n’augure rien de bon quant à la concurrence désirée avec le blé ukrainien qui lui est fertilisé aux Coréens du Nord. Le manque cruel de médecins et l’état critique de l’hôpital public d’Auch sont fort heureusement compensés par une présence innombrable de praticiennes et praticiens dont les médecines dites alternatives réjouissent les catarrheux et autres cancéreuses du bulbe rachidien de type Monsanto. Notons à ce propos, l’installation dernière d’une naturopâte à la bolognaise à Pavie, celle d’un professeur ès shiatsu-nami pour un meilleur transit intestinal à Moncorneil-Grazan et d’une chamane financière qui perpétue l’ancestrale coutume des tentes de sudation pour une sexualité retrouvée et les bourses perdues, à Condom. Ce qui est cohérent.
Un nouveau bar vient d’ouvrir à Masseube, le « Mateub » bien nommé, un bar au concept nouveau et quelque peu radical. En effet en ce lieu, pas de comptoir, pas d’alcool, pas de chaises, ni de tables, pas de terrasses et encore moins de verres. L’idée est que la clientèle entre, ingurgite, à l’aide d’un tuyau flexible relié à une jarre, une mixture assez dégueulasse, mais bio et joliment colorée, le tout dans une atmosphère glaciale, ce qui permet d’écourter sa présence effective sans, du coup, l’impression de se faire chier. Ce qui est précieux.
Sinon, le dernier boucher de Lombez vient de fermer. Pour celles et ceux qui pratiquent encore la jouissance du goût, nous leur conseillons, soit de se rendre directement à la chaîne des abattoirs, soit de passer leur permis de chasse.
Signalons que la poste-mairie-pharmacie-épicerie-Vival ouvrira désormais ses portes les samedis et dimanches de 07h01 à 07h32 quand le maire sort son chien pitbull pour pisser. À noter également, un nouveau festival sera créé pour ce printemps à Saint-Blancard d’où est diffusée Radio Coteaux, cette célèbre fréquence locale, reconnaissable entre toutes, où entre deux silences conséquents, on peut écouter un tube de « La rue Kétanou » en concert sauvage et donc inaudible. Ce festival sera consacré à la musique mongole qui reste à ce jour le rythme le plus endiablé pour danser jusqu’au petit matin, en n’omettant pas de boire l’alcool de yack, sinon, c’est nul.
Quant à l’inauguration du musée du cotillon et des confettis qui devait s’ouvrir à Castelnau-Barbarens, il a été repoussé aux calendes grecques suite à un incendie qui a détruit l’intégralité des œuvres réunies jusqu’ici dans un seul carton malheureusement entreposé dans la chaudière à bois d’Auguste Mougnard. Ce même Auguste Mougnard, le gardien dudit musée devenu obsolète, qui a oublié nous signale-t-on et pour la première fois de sa vie, de péter après le repas de midi. Ce qui lui a empêché comme de coutume d’apprécier à sa juste valeur ladite collation et sa digestion induite.
Et pour conclure, mentionnons l’étude du professeur écologue Herman Panzer sur la biodiversité du coteau Faïtira du canton des Bourgnoules. Il y relate que la merlette est grasse, que le lapin la pine, que le rosé des prés, comme celui de Provence, est infâme et que le sanglier, pourtant amateur de glands, rechigne à peloter la laie qui, à l’instar du lait, tourne aigre.
On la comprend.
À bientôt pour de nouvelles nouvelles.

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