Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 février 2023 4 02 /02 /février /2023 06:57
Portrait

Partager cet article
Repost0
1 février 2023 3 01 /02 /février /2023 04:53

Hello les blogos ! Smiiiiile la blogose !

 

« Planter un arbre et sourire »

Une bien jolie prescription.

« Planter un arbre et sourire »

Une aimable donzelle, de marque Homo Sapiens, avant que j’aille défiler et point elle, m’a soufflé ce précepte enchanteur.

« Planter un arbre et sourire »

Oui. Singulier, concret, existentiel. Ô combien ce précepte abreuve un sens qui ne manque pas, en ces jours, de ne pas en avoir. Nous sommes très proches de la métaphysique, la recherche dudit sens, comme l’indiquait ce con de Sartre : « La métaphysique est à l’ontologie comme l’histoire à la sociologie. »

Versons donc dans l’ontologie.

« Planter un arbre et sourire »

Il y avait jadis une citation qu’on citait dans les cours de récréation, citation de Confucius ou Eça de Queiros, ou bien de Compay Segundo, qu’importe : « Pour réussir dans sa vie, un homme doit faire un enfant, écrire un live et planter un arbre. »

Le livre et l’arbre, c’est fait, quant à l’enfant, d’autres en font plus que de raison, je m’abstiendrais ainsi.

« Planter un arbre et sourire »

Un arbre, mais quel arbre ? Pin ? Sapin ? Charme, érable, aulne, eucalyptus, merisier, chêne, saule, micocoulier ? Mimosa ? Qui aurait d’ailleurs une tendance à fleurir présentement. Chaleur d’hier quand tu nous tiens ! Arbre frivole ou arbre fruitier ? Abricotier, cormier, pommier, poirier, figuier, olivier, plaqueminier, prunus ?

Planter un arbre comme on plante une destinée. Acter un temps qui se dérobera immuablement sous nos pieds. Planter un arbre et mourir.

Sourire. Sous-rire, « en dessous du rire ». Mais quel sourire ? Rieur ou ironique ? Apaisant, confiant, protecteur, accueillant ? Simple, sage, doux, franc, grand, léger, éternel ? Tendancieux, sous-jacent, subjectif ? Amical, amoureux, camarade ?

Sourire fait l’effet d’un miroir. Irrésistible. Quand il est offert, il est tout de suite restitué. Spontanément. Mais comme le disait Shakespeare : « On peut sourire et sourire encore, et être pourtant un scélérat. » Fi de l’infâme et sourions tout de même. Oui.

« Planter un arbre et sourire »

Hier, il y avait des milliers de sourires. Des millions. Et en bordure des rues, des avenues, des boulevards, des arbres nus par centaines.

Et un mimosa.

En fleurs.

Putain de redoux !

Smile.

Partager cet article
Repost0
1 février 2023 3 01 /02 /février /2023 04:52
Et moi, et moi, et moi ...

Partager cet article
Repost0
1 février 2023 3 01 /02 /février /2023 04:52
Février

Partager cet article
Repost0
1 février 2023 3 01 /02 /février /2023 04:51
Extrait

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2023 2 31 /01 /janvier /2023 07:31

Hello les blogos ! Allez zou la blogose !

 

« En raison d’un mouvement social, des perturbations importantes des services au public-privé peuvent avoir lieu en ce jour du mardi 31 janvier 2023 et en fonction de l’ampleur du mouvement de grève fortement attendu, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l’intégralité de nos programmes. Nous en sommes partiellement désolés et nous vous prions de nous retrouver en morceau dès demain.

La direction ouvrière »

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2023 2 31 /01 /janvier /2023 07:30
Et si ...

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2023 2 31 /01 /janvier /2023 07:29
Icône

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2023 2 31 /01 /janvier /2023 07:29
Vivement la COP28

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2023 1 30 /01 /janvier /2023 06:46

AOC

Hello les blogos ! Quelle grasse la blogose !

 

Le dimanche dans le Gers est un jour singulier et bienheureux. Il est en tous points ce jour chômé et sanctifié, issu de la chrétienté et des Romains, inscrit dans la loi du 13 juillet 1906 comme jour de repos, au grand dam du patronat qui veut toujours nous faire bosser plus pour se chamarrer les glaouis en or massif et désormais les ovaires.

La quiétude et la détente fleurent bon et s’apparentent aux galbes lascifs des coteaux qui escortent les rus et les rivières inféodées à la ligne droite. C’est alors le temps de la méridienne, des fraternités accortes, des festivités heureuses et des agapes collectives, bref, tout ce qui irrite et indispose le sommet hiérarchique qui voit là de quoi fomenter l’insoumission et, horreur sans nom, l’oisiveté, sources d’échanges et de partage de l’intelligence.

Pourtant, certaines professions échappent à ce congé commun. Il s’agit essentiellement de celles et ceux qui œuvrent dans la restauration et qui emplissent les comptoirs d’augustes chopines. Qu’ils en soient salués avec déférence.

Et c’est ainsi que dans le Gers, comme partout ailleurs, les voyageuses et voyageurs, touristes et suspects étrangers, le dimanche, s’en viennent et gambadent gaiement au gré des plaines et des monts. Ils hument le grand air, visitent et contemplent les architectures, errent dans les rues et sourient aux gueux qui gueusent avec talent. Et voilà qu’arrive LA question : « Pardon Dames et Sieurs (oui, ils causent ainsi les étranges étrangers), pourriez-vous nous indiquer où goûter et croquer les spécialités gersoises en ce beau pays, suspecté d’être au cœur de la gastronomie française ? »

La réponse attendue est loin d’être commode. Doux euphémisme.

Car oui, où trouver une taverne où se délecter de foie gras, de confits, de magrets, cous farcis et fritons, de garbure et autres mounjetades, de potages et de croustades, fromages de brebis, le tout nimbé de Madiran, de floc, de Pousse-Rapière et divin Armagnac ? Où ?

La réponse n’est pas aisée, pour ne pas dire vaine. Du moins dans le Sud du département.

Par exemple, dans mon secteur de l’Astarac, dans un rayon de vingt, voire de trente kilomètres, je ne pourrais pas vous en indiquer une seule. Il y a bien sûr des restaurants, peu certes, et pour beaucoup exquis et honorables, mais pas un qui soit dans la capacité de faire découvrir la large palette des goûts et des saveurs du Gers, ceux et celles primitives et rurales. Pas un seul. (J’ai l’impression de me retrouver dans la peau de Périco Légasse, moitié bachique, moitié réac. Faut qu’j’me soigne à demi.)

Bref. Ce n’était qu’un constat comme tant d’autres et la difficulté que nous avons, nous les z’autochtones, de diriger les convives vers des assiettes AOC.

Il faudrait peut-être les inviter chez nous.

Et ce n’est peu dire qu’avec la hausse des prix, ça va être duraille.

Alors, la moujentade … haricots secs … saucisse … couenne …

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : L'almanachronique
  • : illustrations humoristiques, chroniques, dictionnaire, humeur du jour et autres plaisirs de bouche ! Libertin, hédoniste, sybarite des troquets, boisson vinicole, femme, sexe
  • Contact

Recherche