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14 février 2023 2 14 /02 /février /2023 07:50
Passante

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13 février 2023 1 13 /02 /février /2023 07:11

Hello les bloglos ! A dos râble la blogose !

 

Je sieste

Tu siestes

Il, elle sieste

Nous siestons

Vous siestez

Ils, elles manifsiestent

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13 février 2023 1 13 /02 /février /2023 07:11
Sieste

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13 février 2023 1 13 /02 /février /2023 07:11
Sieste

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13 février 2023 1 13 /02 /février /2023 07:10
Portrait

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11 février 2023 6 11 /02 /février /2023 07:56

Hello les bloglos ! Remember la blogose !

Publié le

Hello les blogos ! Glou glou la blogose !

- Donnez-moi des sous, demandait tout le temps Bernadette à ses parents quand le samedi pointait sa truffe joviale de doux plaisirs festifs et fellatoires.
Mais ses parents qui étaient très pingres ne lui donnaient rien. Ils se contentaient de lui donner un coup de pied au cul, et de rigoler comme des petits lourdauds alors qu'ils n'étaient que Lourdais. Naturellement, Bernadette était affreusement déprimée.
" À quoi cela me sert-il d'être fille de commerçants honnêtes et cons, se disait-elle, si je n'ai même pas de quoi me payer une poule au pot podi ? "
Et dans le fond, elle n'avait pas tort.
Un jour, elle n'y tint plus.
" Puisque c'est comme ça, je vais me débrouiller toute seule ! "
Ce 11 février 1858, Bernadette, toute murée qu'elle était, fit le mur. Sa première heure de liberté fut employée à se promener dans cette belle ville de Lourdes, grise et terne comme un visage cancéreux au scanner.
" Mon Dieu qu'elle est belle ma ville grise et terne comme un visage cancéreux au scanner, se dit-elle sans l'ombre d'une imagination ! "
Après quoi, elle décida d'aller pêcher des moules dans le gave de Pau, afin de les revendre au père Frougnard, le sympathique poissonnier de la rue Mahomet, non loin de la place Mao, mais presque.
Inutile de dire que les moules avaient depuis longtemps émigré vers l'océan suite à la célèbre et dramatique pollution aux pesticides de juin 1854, orchestrée de main de maître par l'infecte paysan Bayrou qui en avait plus que marre de se taper des moules le dimanche, alors que ses poules dodelinaient de la croupe avec une impertinence sournoise.
De rage, elle s'enfuit dans la grotte de Massabielle, pleurer son désarroi et son manque de pognon.
" Bouuuuh je pleure mon désarroi et mon manque de pognon ! Mais que faire donc ? dit-elle dans un français approximatif et décidément peu imaginatif. "
C'est alors que François, le fils du gueux pollueur, qui s'en grillait une en cachette tout en se titillant le berlingot, fit son apparition en remuant ses oreilles d'une taille proprement indécente.
- Ah mon Dieu ! J'ignorais qu'il y avait encore des éléphants à Lourdes, s'écria Bernadette dans une attitude consternante proche d'une huître prostrée face au prochain krach boursier !
- Mais que tu es conne Bernadette ! C'est moi, François !
- C'est ça oui ! Et c'est quoi cette trompe ?

Ainsi depuis ce jour, à Lourdes, on fête la première apparition de l'éléphant puceau à Bernadette sans le sou.

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11 février 2023 6 11 /02 /février /2023 07:56
Carlos Saura

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11 février 2023 6 11 /02 /février /2023 07:55
Burt Bacharach

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11 février 2023 6 11 /02 /février /2023 07:55
Portrait

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10 février 2023 5 10 /02 /février /2023 06:54

Hello les bloglos ! Coucou la blogose !

 

J’oublie

J’oublie pour un temps les affres

Et je saisis un instant …

… celui d’une mésange qui s’accroche à une boule de graisse, le froid cinglant d’un soleil d’allégorie, celui d’un chouette sourire, d’un œil qui se plisse, du merveilleux murmure d’un ru éveillé, celui de Juan Sancho qui chante « Que bien canta un ruiseñor », un rossignol aux aguets au printemps qui perce, celui d’une guitare qui flamenquise ferme, d’une harpe qui harponne une écoute jusqu’ici étourdie, d’une corde sans pendu, celui d’une Lune à l’ombre de la Terre et l’herbe qui craquelle, celui d’une illustration de Gaston Lagaffe qui roupille dans une cathédrale de livres, celui d’une odeur de pain, d’un coussin qui sourit à un cul, d’un « accordez donc » à l’accordé accordéon, celui auprès de Juliette, de Manon, de Jill McBain dans « Il était une fois dans l’Ouest », du film « Ennio » sur Ennio Morricone, celui d’un cœur trop léger, d’une tasse de café, d’une « petite mort » souhaitée, celui d’un champignon qui se demande ce qu’il fout là, d’un pare-brise gelé et blanc, d’une pierre pittoresque, celui enfin d’un fragment de « Colline » de Jean Giono, toujours lui, à jamais : « 

D’abord, Gondran a creusé un trou sous le genévrier le plus touffu, et quand il a atteint la terre noire, il a mis sa bouteille au frais. Il a choisi une bonne branche à l’abri des fourmis pour pendre son carnier, puis, manches troussées, il s’est mis au travail.

Et l’acier de sa bêche a chanté dans les pierres. »

Je n’oublie pas.

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