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18 mars 2022 5 18 /03 /mars /2022 07:33

Hello les blogos ! Dodo la blogose !

 

Alors oui, grande originalité sans précédent, il va falloir travailler plus, plus longtemps, les branleurs vont devoir se sortir les doigts du méat excrémentiel, le plein emploi est à nouveau attesté, il l'est depuis 1936 selon Keynes, il va falloir également se former, s’éduquer et s’élever, traverser la rue, non plus tracer sa route mais la construire, to work in start’up nation in the métavers of the death’life in my ass, faire le don de soi, privilégier les devoirs aux droits et s’émanciper par le travail non-marxiste, oui, oui et trois fois oui. Et comme le disait Sainte-Margaret : « There is no alternative ! »

Bon d’accord, ok d’ac, assurément, voire même amen.

J’avoue néanmoins que c’est une homélie que j’ouïs depuis que je suis à même de comprendre ce pourquoi je vote. En gros, dès la fin des trente glorieuses. Mais ce n’est pas parce qu’on répète une chose inlassablement qu’elle est inutile. Ok d’ac derechef.

Cependant, il se trouve qu’aujourd’hui, 18 mars, c’est la journée nationale du sommeil. Et vous me connaissez, je ne suis pas un adepte acharné de l’ironie sarcastique mais bon, côté célébration, je suis un prosélyte plutôt discipliné et il ne me viendrait jamais à l’idée de manquer une cérémonie, fusse-t-elle contraignante.

Or donc, en ce jour, et à l’instar d’une envie patente d’aller travailler plus pour s’émanciper davantage, célébrons le sommeil.

 

Je te bénis sommeil, « toi seul peut déformer

Par sa ténèbre étroite, habile et travailleuse,

Les traits de son image où mon âme amoureuse

Sachant tous ses défauts, ne voit rien à blâmer !* »

 

Toi sommeil, pareil au voyage, qui forme jouvence

De l’aube au crépuscule, qui seul fait d’un coup de chien,

La caresse d’un chat huant dans un onirisme lesbien

Et le ciel de tramontane, un alizé de baume en Provence.

 

Je ne souhaite rien tant, à l’égard d’un réel aguerri,

Que de plonger, béant, dans l’inconnu opiacé,

A quelques pieds de la terre, en tes rêves ouatés

Où ma raison s’égare et où cesse mes soucis.

 

Je te bénis sommeil, tombe hospitalière et riante,

Où, descendu enfin dans la paix sans rivale,

Je me brûle, sanglé d’ailes, à l’halo boréal

Qui revêt si bien d’un voile la mort distrayante.

 

Je te bénis sommeil, l’abîme est si grand.

Je te bénis en ton prisme enchanté sommeil,

Et je veux en toi, sans nulle peur, chavirer pareil

Qu’un cheval amoureux dans un cœur d’ouragan.

 

*Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

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18 mars 2022 5 18 /03 /mars /2022 07:32
Le Jedi du vendredi

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18 mars 2022 5 18 /03 /mars /2022 07:32
Now !

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18 mars 2022 5 18 /03 /mars /2022 07:31
Joker

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17 mars 2022 4 17 /03 /mars /2022 06:39

Hello les blogos ! Allez souffle la blogose !

 

En ce 17 mars, je ne pouvais pas écarter l’idée d’une commémoration charitable du Covid 19 et son tout premier confinement, en France,  le 17 mars 2020 à midi pile, il y a de cela donc deux ans.

Hmmmmmm souvenez-vous.

Plus de 67 millions de français confinés, enfin plus ou moins mais nous y reviendrons plus tard, sommés de rester chez eux comme le préconisait Christophe Castaner, ministre de l’intérieur de l’époque qui avait eu l’élégance de gérer les gilets jaunes à coups de LBD, et qui affirmait donc : « Restez chez vous, vous pourrez nous aider, c’est ainsi que vous serez des alliés de notre guerre. » Des mots qui résonnent particulièrement bien en ce moment sur Kiev.

Ploum Ploum !

Aaah heureux temps où pas moins de trois milliards de personnes à travers le monde se confinaient docilement, en guerre contre un virus coronaire d’un diamètre compris entre 0.06 et 0.14 macron, pardon, micron, et qui allaient se familiariser avec des locutions solennelles telles que « distanciation sociale », « attestation de sortie dérogatoire » ou « non-essentiel », et des vocables pas du tout équivoques comme « cluster », « pandémie », « variants », « distanciel » et le non moins dogmatique « comorbidité ».

Heureux temps où, nous les « héritiers du siècle des Lumières » comme l’aiment à le rappeler les autocrates libéraux en costar Armani, pour une quinzaine annoncée, qui durera plus d’un mois, nous nous claquemurions en silence, avec nos chiards et nos chienchiens-à-sa-mémère, chienchiens qui allaient devenir des alliés remarquables et, avouons-le, peu rancuniers depuis le néolithique malgré notre bêtise atavique et le fait de créer sans honte bue des déclinaisons canines telles que les « Shih tzu », je n’invente rien, et les « Yorkshire terriers » qui nous prouvent que, non, Dieu n’existe pas, et que si oui, il doit drôlement s’faire chier.

Heureux temps où ceusses qui gagnent du pognon allaient « télétravailler » et ceusses qui n’en gagnent toujours pas allaient… bosser, mais, cette fois-ci, « avec la reconnaissance de tout le pays. » Les caissières du super, chère à H Arthur, les éboueurs, les livreurs et les « applaudissantes » infirmières entre vingt heures et vingt heures cinq, bref, toute cette horde d’activistes essentiels qui font tant pour le PIB et l’auto-turlute du ministre de l’économie, notre bon et très cher Bruno le Fier, le « quoiqu’il-en-coûte » qui nous coûtera bonbon d’où les réformes nécessaires à venir, selon la « théorie du choc » chère à Noémie Klein. Patience. Hin hin, la retraite… la retraite à 65 ans.

Heureux temps où la culture « non-essentielle » allait s’incarner au travers de petites vidéos TikTok dans lesquelles d’éprouvés artistes nous conviaient à partager leur désarroi assez cosy et surtout, hélas, leur solo, duo « non-présentiel » à voir sur le dernier iPhone 13 256Go Rose à pas cher.

Heureux temps où nous étions tous des épidémiologistes-infectiologues distingués et où nous conspuions de ce fait les charlatans malotrus qu’étaient les Raoult et Perronne.

Heureux temps où Netflix se ripolinait les couilles en or, où les séries « vachement bien », et surtout à la con, se paraient de « chef-d’œuvre absolu », où le tabac était plus essentiel que le dernier Paolo Coelho, où les collégiens pauvres « apprenants » étaient à égalité numérique avec les collégiens « sachants » du Lycée Henri-IV, rue Clovis dans le 5ième, où les femmes battues achetaient des chienchiens pour des sorties dérogatoires opportunes et où le pastis domestique se diluait avec trois doses d’hydroxychloroquine.

Heureux temps enfin où la Terre, sans les homos sapiens remuants, sans les avions de ligne, les portes-containers et les voitures, sans la mondialisation utile, sans les échanges économiques fructueux, sans bruits mécaniques, sans état de droit, sans rien, sans une pollution corrélative, sans rien, nada, que tchi, la Terre donc, s’est trouvée apaisée, peinarde, à la fraîche, décontractée du pistil. Où le ciel étoilé était limpide et… étoilé pour le coup, où le « sauvage » s’est risqué à traverser à pinces le boulevard Rochechouart un 11 novembre (deuxième confinement), où le GIEC s’est dit : « Merde, mais ça marche ! », où le silence était ouaté et où l’écureuil foulait la RN 106 sans tourner la tête ni à droite, ni à gauche, en même temps.

Putain, deux ans !

Demain, les jours heureux…

Quoi ? Ca repart ?

Noooon…

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17 mars 2022 4 17 /03 /mars /2022 06:38
17 mars 2020

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17 mars 2022 4 17 /03 /mars /2022 06:38
17 mars 2020

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17 mars 2022 4 17 /03 /mars /2022 06:37
17 mars 2020

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16 mars 2022 3 16 /03 /mars /2022 06:34

Hello les blogos ! Bof la blogose !

 

Avant d’évoquer demain un jour commémoratif singulier, parlons de tout et de rien.

Libération, le journal phare des jeux de mots laids pour socialistes frits, (aujourd’hui « Forces de l’ordre : la hausse des effectifs, leurre bleu de Macron » ou « Le malade imaginaire, le clystère de la chambre jaune »), Libération donc, qui pour se différencier de la presse généraliste a permis aux gueux que nous sommes de ne plus nommer Kiev, comme il était de coutume, mais désormais Kyiv, ce qui fait bien chier Poutine et permet aux ukrainiens de mieux résister. Chapeau Libé.

Sinon, dans vingt-six jours, les nouveaux votants vont enfin connaître les joies républicaines de la démocratie anale en s’isolant pour ne pas montrer à autrui leur éjaculation plébéienne. Une pluie de sable du Sahara nous rappelle ô combien l’Algérie est proche en cette année mémorielle plutôt débonnaire. Les corses n’ont toujours pas accepté l’idée que Napoléon avait une petite bite, appelée « la colonna nabote ». Amélie de Montchalin dégèle, non pas le pénis du manchot, mais bien le point d’indice des fonctionnaires avant l’été. Ce qui peut tout autant faire jouir. Alors que Sartre, l’inculte résistant du café de Flore, annonçait que « l’existence précède les sens », aujourd’hui, le diesel dépasse l’essence. La Fed relève ses taux face à l’inflation et tout le monde s’en fout. « Les Echos » dressent la liste des métiers qui recruteront le plus à l’horizon 2030, à savoir, agent d’entretien, enseignant, aide à domicile, conducteur de véhicule et aide-soignant, en gros, des métiers qui attirent le plus et qui payent tout autant. Un nouveau plan pognon est présenté par Castex, appelé « Plan de résilience » pour mieux aider les entreprises qui ne cessent de recruter des futurs morts, pardon, des futurs retraités à tout va. Et enfin, à Genève, où les mafieux mafflus se bidonnent des pets de Depardieu, des négociations se tiennent pour préparer la COP15 de la Convention sur la diversité biologique pour parer à la disparition d’un million d’espèces d’ici les prochaines décennies. Le « Make our planet great again » a de beaux jours devant lui et le serpent « pareas geminatus » du Mékong d’espérer.

Bref, ça va.

Sinon, l’autre nom du sapotillier est le chicozapote.

Bon à demain.

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16 mars 2022 3 16 /03 /mars /2022 06:34
Hein ? Quoi ?

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